En décembre 2015, les organisations CARE, ONU Femmes et d'autres ONG ont mis en place des séances de mobilisation contre le harcèlement sexuel dans les usines, les écoles, ou les restaurants.
CARE a également travaillé avec les responsables d'entreprises afin de ne plus tolérer le harcèlement sexuel et les violences sexuelles.
Dans cette usine du Cambodge, les blagues sexistes appartiennent au passé :
« Parfois, les hommes, qui travaillent dans notre usine, demandent aux femmes combien leur coûterait un rapport sexuel avec elles. Ils pensent que c'est une blague. Ils en rigolent mais cela nous énerve », explique Sreynean, employée d'une usine de vêtements au Cambodge.
Avec le soutien de CARE, son usine est en train de faire évoluer les mentalités afin de lutter contre le harcèlement sexuel.
Des formations pour lutter contre le harcèlement sexuel
Dans un premier temps, CARE a organisé des formations aux équipes des ressources humaines sur la violence basée sur le genre. Nos équipes ont également soutenu la mise en place d'une politique contre le harcèlement sexuel.
Sreyneang, chargée de conformité dans l'usine, témoigne des impacts positifs de ces formations :
J'ai mieux compris les violences basées sur le genre. Ces formations m'ont donné envie de lutter contre ce problème. Maintenant, nos responsables et tous les nouveaux employés sont informés sur les actions qui sont considérées comme du harcèlement. Nous leur expliquons que le harcèlement peut se traduire par des injures, des contacts physiques déplacés ou des messages écrits à caractère sexuel. Beaucoup d'employés sont surpris par le fait que l'abus verbal est aussi une forme de harcèlement.
Nous avons maintenant accroché des affiches pour faire comprendre que le harcèlement sexuel est intolérable. Et ça marche. On entend de moins en moins de commentaires déplacés.
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