Accord historique lors de la COP27 en faveur des pays les plus touchés par le changement climatique
Cyclones dévastateurs, inondations meurtrières, hausse du niveau des mers… Les pays les plus pauvres et les moins responsables des émissions de CO2 sont frappés de plein fouet par le changement climatique. Les pertes et dommages causés par ces bouleversements et par les catastrophes naturelles qui s’intensifient brisent la vie de millions de personnes chaque année et coûteraient d’ici 2030, entre 290 et 580 milliards de dollars par an dans les pays en développement.
Depuis plusieurs années déjà, nos équipes se battent pour que les États les plus riches et les plus responsables du changement climatique reconnaissent leur responsabilité et paient leur dette climatique.
Les délégations gouvernementales réunies du 6 au 18 novembre à l’occasion de la COP27 à Charm el-Cheikh en Égypte ont enfin entendu nos demandes : un fonds devrait être mis sur pied en 2023 pour soutenir financièrement les pays les plus touchés et les aider à faire face aux dégâts climatiques. Une décision historique et une vraie victoire pour plus de justice climatique !
Un espoir dans la lutte contre la déforestation
Alors que la forêt amazonienne a atteint un nouveau record de déforestation cette année, l’Union européenne vient de faire un premier pas pour mieux protéger ces ressources naturelles indispensables. L’importation de produits issus de la déforestation sera désormais interdite sur le territoire européen. De nombreux produits alimentaires sont concernés tels que la viande bovine, le cacao, le café, l’huile de palme ou le soja. Leur entrée dans l’Union européenne sera prohibée si ces produits sont issus de terres déboisées après décembre 2020.
Parce que c’est un enjeu crucial, CARE sensibilise les populations locales aux enjeux environnementaux dans ses pays d’action, et agit pour une meilleure protection des ressources naturelles, telles que les forêts.
Au sud du Zimbabwe notamment, leur superficie ne cesse de diminuer. Le changement climatique intensifie les sécheresses, et les communautés dépendent du bois pour cuisiner, se chauffer, ce qui accélère la déforestation. Nos équipes ont soutenu les villageois et villageoises comme Sœur, qui utilise désormais une solution écologique pour limiter l’utilisation du bois.
Des victoires pour limiter l’impact de la production d’énergie sur l’environnement
Selon dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie, la croissance des énergies renouvelables ne devrait cesser de s’accélérer au cours des prochaines années. Résultat ? Elles devraient devenir la première source d’électricité au monde en termes de capacité de production d’ici 2025, devant les centrales à charbon !
Et ce n’est pas tout. Limiter l’impact de la production énergétique sur les ressources naturelles a aussi été au cœur d’une décision prise en septembre par la justice australienne. Pour la première fois dans le pays, un tribunal a donné raison à une communauté aborigène, le clan des Munupi, qui estimait son patrimoine naturel menacé par un projet gazier du groupe Santos.
Un espoir pour les communautés autochtones à travers le monde, dont les ressources naturelles sont trop souvent surexploités.
Et en 2023 alors ? Eh bien on continue à remporter des victoires dans la lutte contre le changement climatique !
En savoir plus
- 28 octobre 2024
COP29. La voix des femmes doit être entendue face au changement climatique
- 30 septembre 2024
Pourquoi les femmes sont exclues des décisions face au changement climatique