Pour mieux comprendre
Depuis le début de la guerre en Ukraine, près de 110 000 personnes ukrainiennes ont trouvé refuge en Roumanie (1). Pour organiser l’accueil et le soutien de ces familles qui vivent une véritable tragédie, CARE et SERA se mobilisent aux côtés d’une trentaine d’associations locales comme Inima de Copil. Nous accompagnons les familles déplacées de toutes les manières possibles, de l’hébergement à l’aide pour les traductions, en passant par les démarches administratives pour garantir leur régularisation. L’objectif : les aider à retrouver une vie normale.
Ce qui t’a le plus marqué depuis que tu travailles pour la Fondation Inima de Copil ?
Lorsque l’équipe est confrontée à de nouveaux problèmes, comme l’afflux soudain de personnes réfugiées d’Ukraine qui ont besoin d’aide, nous nous disons toujours : « Pour nous, rien n’est impossible » . Les travailleuses et travailleurs sociaux, leur amour, leur passion et leur détermination à aider, c’est ce qu’il y a de plus beau. Et nous ferons toujours de notre mieux pour trouver des solutions, et essayer encore et encore, sans relâche. Grâce à ça, on peut voir les enfants ukrainiens commencer à sourire et retrouver peu à peu une vie normale.
Une histoire, une victoire que tu gardes en mémoire ?
Elle s’appelle Olga, une artiste ukrainienne qui a vu sa passion pour la peinture anéantie par la guerre. Elle a abandonné ses pinceaux et ses toiles pour assurer la survie de sa famille. Mais une fois arrivée en Roumanie, elle a trouvé un nouveau départ grâce à la solidarité de la communauté roumaine. Malgré ses appréhensions initiales, Olga a repris espoir. Nous nous sommes rencontrées lors de distributions alimentaires, et au fil des mois, j’ai vu sa détermination à reconstruire sa vie. Elle a refusé de laisser la guerre détruire sa passion et a pu acheter une nouvelle série de fournitures artistiques pour recommencer à peindre. Olga est devenue une source d’inspiration. Son message : « N’abandonnez jamais. La vie est comme une peinture, et vous êtes la seule personne à décider à quoi elle va ressembler » . Aujourd’hui, Olga et sa famille savourent chaque instant en espérant que la guerre prenne fin.
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Qu’est-ce qui te préoccupe le plus dans la situation actuelle ?
J’espère pouvoir continuer d’apporter un soutien aux personnes réfugiées, malgré les difficultés et les défis que représentent les déplacements des populations ukrainiennes. Que malgré les tumultes et les conflits, elles parviendront à s’adapter au mieux et à retrouver une vie normale. J’aspire à une vie meilleure, loin de cette crise que nous vivons et qui me préoccupe beaucoup. Mes rêves et mes espoirs consistent à aider notre société, à favoriser un environnement pacifique et sûr et à travailler avec les autres pour un avenir meilleur.
Quels sont les résultats ?
Voilà maintenant 2 ans que CARE apporte une aide humanitaire aux populations victimes de la crise ukrainienne. Au cours de ces 2 années, nous avons aidé + de 136 000 personnes réfugiées en Roumanie et en Moldavie.
Source : (1) Statista, 2024
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