L’empowerment économique des femmes pour lutter contre la pauvreté
CARE soutient les femmes les plus pauvres dans le monde. Notre approche pour les aider est simple mais très efficace. La preuve : elle a été reprise par plus de 13 millions de personnes dans le monde !
Depuis 30 ans, des femmes s’unissent au sein d’associations villageoises d’épargne et de crédit. Elles mettent leur argent en commun, parfois quelques centimes d’euros par semaine. Elles se font ensuite des petits prêts entre elles pour créer des petites entreprises et sortir de la pauvreté. Cette méthode est une alternative au micro-crédit qui se base sur la solidarité féminine.
En Éthiopie, les groupes d’épargne mis en place par CARE ont permis à près de 80% des familles participantes de ne plus manquer de nourriture à long terme.
Un cercle vertueux pour tout leur village !
Parce que la solidarité appelle la solidarité, les femmes, membres d’une association villageoise, s’entraident. Elles forment d’autres personnes aux compétences économiques et autres (santé, nutrition) apprises avec l’aide de CARE, se prêtent des outils agricoles ou participent à la construction d’une maison ou d’un abri pour les bêtes. Elles changent le quotidien de tout le village.
Au Mali, les associations d’épargne diffusent des messages sur la nutrition d’un groupe à l’autre. Ces femmes ont créé indépendamment 26 centres de traitement communautaires pour lutter contre la malnutrition.
Lire aussi : Quand les femmes s’inspirent de femmes pour sortir de la pauvreté. 3 portraits de membres de nos associations villageoises d’épargne et de crédit dans le monde.
La défense des droits des femmes
L’épargne et la création d’activités génératrices de revenus permettent aux femmes d’être indépendantes financièrement. Et solidaires les unes des autres, les femmes prennent aussi conscience de leurs capacités et de leurs droits. Elles font entendre leurs voix et créent des changements profonds en matière de lutte contre les discriminations sexistes.
« Les femmes ne dépendent plus des hommes, elles sont autonomes. Elles ouvrent les esprits à de nouvelles opportunités entre voisins et avec les autres villages et à des relations plus apaisées entre maris et femmes », explique Abdou, maire d’une communauté de villages au Niger.
...et ceux des générations entières de filles
Dans les familles, victimes d’extrême pauvreté, les filles sont souvent les premières à être déscolarisées pour aider à la maison et être mariées jeunes. L’empowerment économique des femmes a donc des effets durables pour leurs enfants et notamment pour leurs filles.
« Je voulais aider ma fille à réaliser ses rêves. Mais je n’étais pas sûre de pouvoir y arriver », explique Baraka au Niger. Grâce au groupe d’épargne, Baraka a créé son activité de vente de vêtements. Sortie de la pauvreté, elle a pu sauver sa fille d’un mariage forcé et lui permettre d’aller à l’école. Sa fille est aujourd’hui infirmière.
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