Guerre à Gaza
Cette année aura marqué un pas de plus vers l’horreur à Gaza. Les frappes aériennes n’ont laissé aucun répit aux populations civiles. 2,1 millions de personnes, soit la totalité de la population de la Bande de Gaza ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence et 90% de la population a été déplacée au cours de l’année (1). Près de 45 000 Palestiniens et Palestiniennes ont tragiquement perdu la vie et 10 000 sont portés disparus.
Les centaines de milliers de déplacés par les attaques israéliennes vivent aujourd’hui dans des conditions catastrophiques. Depuis l’intensification du conflit en octobre 2023, CARE a pu apporter une aide à plus de 600 000 personnes à Gaza : distributions d’abris, de couvertures et matelas, d’eau potable, de kits d’hygiène, soutien médical.
Des solutions face au changement climatique
Les effets des dérèglements climatiques n’épargnent aucun continent : sécheresses, inondations, hausse des températures… Les populations des pays du Sud, qui ont le moins contribué aux émissions de gaz à effet de serre, sont les plus impactées. Cette année encore, la COP, grand rendez-vous des États pour la lutte contre le changement climatique, n’a pas été à la hauteur, et des millions de familles continuent de subir cette injustice climatique. C’est le cas de Febby, agricultrice en Zambie. Dans son village, les phénomènes météorologiques extrêmes comme la sécheresse s’intensifient.
Les équipes de CARE ont décidé de mettre leur expertise en matière d’agriculture au service de sa communauté ! Une pépinière d’arbres a vu le jour dans son village. Nos équipes fournissent des graines issues de plantes adaptées aux sols arides. Elles transmettent aussi leur savoir-faire basé sur l’agroforesterie aux agriculteurs et agricultrices du village.
« La pépinière est très importante pour notre village. Elle nous permet d’améliorer nos revenus et de protéger notre agriculture. »
Febby, soutenue par CARE en Zambie
Le Liban touché par une crise humanitaire sans précédent
Au Liban, l’escalade du conflit en septembre a fini de plonger le pays dans une crise humanitaire dramatique. Depuis, les populations vivent chaque jour dans la peur des bombardements. Plus d’un million de personnes ont fui leur maison pour tenter de sauver leurs vies ces derniers mois.
« J'ai vécu de nombreuses guerres et cela ravive des souvenirs horribles. Tout a changé en un instant. J’ai dû fuir ma maison. C'est très difficile. Pourquoi devons-nous revivre ça ? »
Un homme âgé soutenu par CARE au Liban.
Alors qu’un cessez-le-feu a été conclu le 27 novembre dernier, les équipes de CARE se sont mobilisées dès les premières heures pour apporter une aide humanitaire d’urgence aux populations.
Les filles luttent contre les mariages forcés
650 millions de filles ont été mariées avant leurs 18 ans dans le monde, soit une femme sur 5. Au Bangladesh, Sumaiya, 16 ans, rêvait de poursuivre ses études. Mais sa famille voulait qu’elle reste dans le village pour la marier. Après de nombreux échanges entre elle, ses parents et les équipes de CARE, ils ont finalement décidé de la soutenir. Car l’éducation des filles est un élément essentiel de leur autonomie économique et donc d’une vie meilleure.
« Tu es mon aînée », dit maintenant son père. « Même si je dois sacrifier mon repas pour te payer tes études, je le ferai ». Aujourd’hui, Sumaiya a été admise à l’université de Rangpur. Partout dans le monde, l’association CARE lutte pour la défense des droits des femmes et des filles.
Le triste record du nombre de personnes déplacées
Une famille en République Démocratique du Congo, qui fait partie des 120 millions de personnes déplacées de force dans le monde en 2024. Conflits au Liban, à Gaza, impacts du changement climatique, les crises humanitaires se sont intensifiées cette année, expliquant ce triste record. Pour ces familles qui ont tout quitté, le quotidien n’existe plus. Se loger, survivre, se nourrir, est devenu un défi. Grâce à ses 75 ans d’expertise, l’ONG CARE apporte un soutien humanitaire à ces populations.
C’est le cas de Zahra, dont la maison a été détruite par le tremblement de terre au Maroc. Aujourd’hui, grâce au soutien de CARE, Zahra a pu relancer son activité d’élevage de volailles. Elle a également pu aider sa fille à apprendre la couture et à reconstruire ses rêves d’avenir. « La force de ma mère nous donne de l’espoir pour l’avenir », a déclaré Khadija, la fille de Zahra.
Sources
(1) OCHA
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- 31 décembre 2024
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