L’élevage comme solution pour sortir de la pauvreté et lutter contre la faim

Pour nourrir sa famille, Mariam a dû renoncer à scolariser ses enfants

Mariam vit en Syrie, pays frappé par 12 ans de guerre. 7 Syriens sur 10 ont besoin de l’aide humanitaire pour survivre (2). Mariam élève seule ses quatre enfants. Son mari est décédé en 2011 et depuis elle sombrait petit à petit dans la pauvreté. Pour pouvoir continuer de travailler, Mariam avait dû retirer ses aînés de l’école pour qu’ils puissent s’occuper de leurs petits frères. Ce fût un choix particulièrement compliqué pour elle mais elle n’en avait pas d’autres. Les enfants de Mariam ne savaient ni lire ni écrire, ce qui la désolait profondément, car elle sait pertinemment que l’éducation est la clé pour sortir de la pauvreté. 

« Comment aurions-nous survécu si j’avais perdu mon travail ? Je pourrais endurer la faim, mais pas mes enfants. » 

 
"J’emmenais mon bébé à la ferme avec moi lorsqu’il n’avait que quelques semaines. Il pleurait beaucoup et j’avais peur d’être renvoyée."

Mariam

L'ONG CARE se mobilise dans la lutte contre la pauvreté.
Mariam souhaite que ses enfants retournent à l'école ©CARE
L'ONG CARE se mobilise dans la lutte contre la pauvreté.
Mariam et les chèvres qu'elle élève ©CARE

Mariam est sortie de la pauvreté grâce à l’élevage

Dans le cadre de son programme de soutien aux femmes veuves en Syrie, l’association CARE a donné trois chèvres à Mariam, ainsi que des formations pour apprendre à s’en occuper. Grâce à ses animaux, elle peut vendre leur laine pour avoir plus de revenus, consommer leur lait ainsi que produire du beurre ou de la viande. Leur fumier peut aussi être utilisé comme engrais, ce qui permet de cultiver des légumes. Comme dans la plupart de nos autres programmes de ce type, une chaîne de solidarité se crée : les femmes qui ont reçu du bétail s’engagent à donner deux bêtes de la prochaine portée à un autre membre de leur communauté. Petit à petit, cette chaîne de solidarité permet à toute une communauté de sortir de la pauvreté. « Avant de recevoir trois chèvres, nous n’avions plus rien. Aujourd’hui, je fais tout pour offrir une meilleure vie à mes enfants et je ferai tout pour les renvoyer à l’école », explique Mariam.

L’éducation comme solution pour lutter contre la pauvreté

Le mariage précoce enferme les filles dans la pauvreté

Anannya et Sumaiya vivent au Bangladesh. Dans ce pays, 1 femme mariée sur 2 l’a été de force (3). Étant destinée à être mariée pour ne plus être une charge financière pour sa famille, les parents de Sumaiya voulaient la retirer de l’école. Ils considéraient ses études comme inutiles. Pourtant, l’éducation est le moyen pour les filles d’être indépendantes financièrement, en acquérant les compétences pour travailler dans le domaine qu’elles souhaitent. Sans éducation, elles sont condamnées à un emploi précaire ou à dépendre de leur mari.

 

Garantir son indépendance économique grâce à l’éducation

L'ONG CARE se mobilise dans la lutte contre la pauvreté.

L’ONG CARE sensibilise et forme les communautés à l’importance d’éduquer les filles. Grâce à ces formations, les parents d’Anannya et Sumaiya ont compris que pour aider leurs filles à sortir de la pauvreté, il fallait qu’elles continuent d’aller à l’école. 

Grâce à sa volonté et au soutien de CARE, Sumaiya poursuit désormais ses études à l’université de Rangpur ! Cela l’aidera à accéder à un métier de son choix, à avoir de meilleurs revenus et à davantage de stabilité professionnelle. Tous ces éléments l’aideront à lutter contre la pauvreté en garantissant son indépendance financière ! Car chaque année d’étude dans le secondaire augmente de 18% le potentiel de revenus des filles (4). 

 

L’agroécologie comme solution pour lutter contre la pauvreté

Les conséquences du changement climatique poussaient Gosha et Haris vers la pauvreté

Gosha et Haris vivent au Zimbabwe où les précipitations deviennent de plus en plus rares et où la sécheresse sévit. En conséquence, les rendements agricoles diminuent.  Cela fragilise davantage encore les familles les plus vulnérables, qui n’ont pas accès à la sécurité alimentaire.  « Cette région est difficile. Nos récoltes ont toujours été très mauvaises. Les agriculteurs font face à de gros problèmes d’érosion des sols et ils n’ont pas de système d’irrigation. Ils sont totalement dépendants des pluies », explique Gosha. 

Les agriculteurs n’avaient pas non plus accès à des formations agricoles, ce qui fait qu’ils ne diversifiaient pas leurs cultures. Le maïs était leur seule ressource et avait de très mauvais rendements. Ils étaient alors totalement dépendants du climat et sortir de cette pauvreté était impossible. 

Maintenant, Gosha et Haris peuvent se nourrir toute l’année !

L’agroécologie est LA solution pour améliorer les pratiques agricoles et ainsi augmenter les revenus. Car dorénavant, Gosha et Haris cultivent leurs aliments et réduisent leurs dépenses en matières premières, même pendant la sécheresse ! L’ONG CARE a développé des formations agroécologiques, ce qui permet aux agriculteurs d’utiliser des méthodes alternatives pour contrer les effets du changement climatique. Résultat ? Ils produisent assez pour se nourrir et à vendre leurs produits agricoles. « Désormais, avec les techniques de conservation du sol et de l’eau qui nous ont été transmises par les équipes de CARE, notre situation s’est largement améliorée, même si la météo est beaucoup moins prévisible qu’auparavant », explique Gosha.  

" Le recours au paillage* nous permet non seulement de préserver les ressources naturelles, mais également d’obtenir des rendements jamais atteints auparavant."

Haris

En augmentant leurs rendements, Gosha et Haris peuvent augmenter leurs revenus. Et ainsi sortir de la pauvreté ! 

* Le paillage est une méthode consistant à couvrir la terre de paille, fougère, écorces de pin ou éclats d'ardoise pour garder la fraîcheur de la terre et nourrir le sol, tout en diminuant les arrosages.  
L'ONG CARE se mobilise contre la pauvreté.

CARE

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L’entrepreneuriat comme solution pour lutter contre la pauvreté

Barbara peinait chaque fin de mois à manger à sa faim

Barbara vit au Ghana. Depuis sa retraite, la pauvreté faisait partie de son quotidien. Les fins de mois étaient difficiles. En 2020, près de 2 millions de personnes au Ghana souffraient déjà de faim sévère (5). Puis la guerre en Ukraine a provoqué des pénuries alimentaires mondiales, touchant aussi ce pays et le village de Barbara. Conséquences : le prix des produits alimentaires de base a fortement augmenté. Et la crise alimentaire au Ghana a donc empiré encore ! 

 

Barbara a lancé son entreprise et gagné son indépendance financière

Une femme entrepreneure avec ses poules. Elle est soutenue par CARE

Barbara a décidé de suivre la formation de CARE pour créer son potager familial. Et grâce au financement de son AVEC (Association Villageoise d’Epargne et de Crédit) elle a aussi pu acheter des poules et des poulets, et les vendre au marché et aux familles voisines. Initialement créée par CARE, une AVEC est constituée de femmes qui s’entraident pour développer de nouveaux projets en mettant en commun leurs économies 

« Cela m’a aidée, ainsi que les autres femmes, à économiser de l’argent ! », explique Barbara.

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