Annonce d'un accord de cessez-le-feu au Liban

CARE salue l’annonce d’un cessez-le-feu  au Liban. Nous appelons toutes les parties au conflit à éviter toute nouvelle escalade de la violence, à respecter le droit international humanitaire et à poursuivre les efforts pour consolider cette étape cruciale vers un cessez-le-feu durable et une résolution pacifique du conflit. La sécurité, la protection et le bien-être de toutes les personnes dans la région doivent rester une priorité. CARE continue également d’appeler à un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza.

Michael Adams, directeur pays de CARE International au Liban, a déclaré :

« Mettre fin à la violence est essentiel pour stopper la perte dévastatrice de vies civiles et répondre aux besoins humanitaires massifs au Liban. La destruction des infrastructures civiles, comme les hôpitaux et les systèmes d’approvisionnement en eau, ainsi que l’interruption de l’éducation auront un impact significatif et à long terme, notamment pour les femmes et les filles. Nous appelons la communauté internationale à financer d’avantage la réponse humanitaire, à soutenir pleinement le Flash Appeal de l’ONU et à fournir un financement direct et un appui aux organisations locales, y compris celles dirigées par des femmes, qui sont souvent en première ligne de la réponse à cette crise. Les humanitaires doivent disposer d’un accès total, sûr et sans entrave pour venir en aide aux communautés dans le sud du Liban et la vallée de la Bekaa. »

Même avant ce conflit, le Liban faisait face à une crise socio-économique profonde et accueillait le plus grand nombre de réfugiés par habitant au monde. La récente escalade a causé la mort de plus de 3 500 personnes et déclenché une crise de déplacement massif, déracinant près d’un million de personnes. Des dizaines de villages dans le sud du Liban ont été détruits, et les moyens de subsistance ont été anéantis. Les femmes et les filles contraintes de fuir sont confrontées à des risques accrus de violences basées sur le genre.

Pour promouvoir la paix et le rétablissement du pays, il est essentiel d’aborder les traumatismes et de renforcer la résilience d’une population déjà fragilisée par des décennies de crises socio-économiques et les répercussions des conflits précédents. Les donateurs doivent investir dans les efforts de relèvement précoce, les services de santé mentale et de soutien psychosocial, ainsi que dans des interventions ciblées pour prévenir et répondre aux violences basées sur le genre