Des records de températures battus sur le globe
2024, l'année la plus chaude jamais enregistrée
L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée sur Terre depuis 1850, avec une température supérieure de +1,6°C sur la surface du globe. C’est la première fois depuis le début de l’ère industrielle que le seuil symbolique de 1,5°C de réchauffement climatique est dépassé. Ce seuil a été défini par les scientifiques comme étant la limite à ne pas franchir pour éviter une catastrophe climatique et sur laquelle les États s’étaient engagés en 2015 dans le cadre de l’Accord de Paris.
Et si à notre échelle nous ne ressentons pas directement les effets d’une telle augmentation, ils impactent pourtant considérablement l’environnement et la biodiversité : acidification et hausse du niveau des océans et des mers, accélération de la fonte des glaces, vagues de chaleurs marines, etc.
Des catastrophes climatiques intenses ces derniers mois
Ouragans, inondations, incendies...
En 2024 plus que jamais, les catastrophes naturelles ont touché tous les continents : inondations à Valence ou encore en Chine, incendies au Canada, tempêtes polaires aux États-Unis… Plusieurs sécheresses dévastatrices ont frappé l’Équateur, le Brésil, le Maroc, la Namibie, ou encore le Malawi, provoquant incendies, pénuries d’eau et de nourriture.
Ces catastrophes climatiques ont de nombreuses conséquences : perte de vies humaines, habitations et infrastructures détruites, destruction des récoltes…
La fin de l’année a été marquée par le cyclone Chido qui a dévasté l’ile de Mayotte et le Mozambique et a détruit des villes entières. Les catastrophiques naturelles n’ont d’ailleurs jamais été aussi nombreuses sur le continent africain, qui paye le prix fort du changement climatique, alors qu’il ne participe qu’à 4% des émissions de gaz à effet de serre (1). C’est tout là toute l’injustice face au changement climatique.
Et ce début d’année 2025 ne fait pas exception : les incendies dévastateurs qui ont touché la ville de Los Angeles et les tempêtes en Europe continuent de bouleverser des millions de vies.
Un dérèglement climatique qui touche surtout les populations les plus pauvres
Les États les moins pollueurs en première ligne
Les 1 % les plus riches émettent autant de gaz à effet de serre que les 66 % les plus pauvres (2). Pourtant, ce sont ces populations qui subissent d’ores et déjà les impacts du changement climatique.
Dans des régions déjà touchées par la pauvreté, où de nombreuses familles vivent de l’agriculture, la situation est grave. Les effets néfastes du changement climatique menacent leurs rendements et aggravent par conséquent l’insécurité alimentaire et la malnutrition.
Au sud du continent africain, la Zambie, le Zimbabwe et le Malawi ont déclaré l’état de catastrophe suite à des sécheresses faisant craindre l’arrivée de la famine.
Les catastrophes naturelles les plus violentes et les crises alimentaires créent des déplacements de populations parfois massifs et accroissent les inégalités sexistes : lorsque la nourriture vient à manquer, les femmes sont par exemple les premières à se priver.
Face à ces inégalités criantes, nous devons agir !
Que peuvent faire les États ?
En 2025, l’heure ne doit plus être aux négociations, mais à l’action ! Les États les plus pollueurs doivent prendre leurs responsabilités et s’engager à rétablir la justice et à limiter les dégâts climatiques.
S’ils ne savent pas comment, nous nous avons quelques idées : respect des engagements des États les plus pollueurs à baisser les émissions de CO2, taxe pour les industries supers-pollueuses du pétrole, du gaz et du charbon, sortie totale et rapide de toutes les énergies fossiles, hausse de l’aide à l’adaptation pour les populations les plus impactées (Fonds pertes et dommages).
Pour contraindre les États à écouter nos demandes, nous avons besoin de vos voix ! Rejoignez notre communauté engagée et restez informés des actualités sur la lutte contre le changement climatique.
Sources :
(1) Nations Unies, septembre 2023.
(2) Oxfam, novembre 2023.
Rejoignez la communauté CARE !
L'action de CARE contre le changement climatique
Parce qu’il est urgent d’agir, les équipes de l’ONG CARE se mobilisent dans plus de 100 pays contre le changement climatique et ses conséquences. Grâce à votre précieux soutien et à plus de 75 ans d’expertise humanitaire :
- CARE soutient des projets de réduction des risques de catastrophes naturelles et climatiques (renforcement des bâtiments, plans d’évacuation, stockage de nourriture…) et fournit une aide humanitaire d’urgence aux populations lorsqu’une catastrophe survient.
- Nous aidons les populations les plus impactées et notamment les agriculteurs et agricultrices à s’adapter face aux dérèglements grâce à des solutions simples comme l’agroécologie.
- Nous luttons pour la préservation ou la restauration de l’environnement.
- Lors des conférences internationales sur le climat, nous soutenons la voix des populations les plus affectées afin que les gouvernements prennent des mesures ambitieuses contre le changement climatique.
En savoir plus
[Entendez nos voix !] COP29. Les demandes des associations locales contre le changement climatique
