L'anxiété et la peur sont le quotidien des populations
Derrière les chiffres des populations civiles impactées par les crises humanitaires se cachent autant des vies brisées. Au Liban, alors que les besoins ne cessent de croitre et que les bombardements continuent de frapper le pays quotidiennement, les familles qui ont tout abandonné derrière elles vivent un véritable traumatisme psychologique.
« Je dois changer la couche de mon bébé sur des tables de ping-pong car le refuge n’est pas équipé pour accueillir des familles. L’une des tables s’est effondrée pendant que je la changeais, ce qui m’a rappelé les bombardements. J’ai réussi à rattraper ma fille, qui n’a rien, mais cela a été un point de rupture pour moi. Depuis, je ne cesse de pleurer », témoigne une mère soutenue par CARE.
Pour les personnes les plus âgées, la détresse et l’incompréhension sont encore plus grandes :
« J'ai vécu de nombreuses guerres et cela ravive des souvenirs horribles. Tout a changé en un instant. J’ai dû fuir ma maison. C'est très difficile, je veux retourner chez moi, j'ai besoin de mes médicaments. Pourquoi devons-nous revivre ça ? »
Un homme âgé au Liban soutenu par CARE
Des conditions catastrophiques dans les 900 abris du pays
Le nombre d’abris improvisés dans le pays depuis le début de l’escalade ne cesse d’augmenter. Les conditions de vie y sont dramatiques : le manque d’infrastructures d’hygiène comme les douches ou les toilettes, l’absence de lits, de matelas, de denrées alimentaires, d’intimité pour les femmes aggravent une situation déjà effroyable.
« Ma famille et moi sommes séparées dans des abris différents. Je ne sais même pas où je suis. L'anxiété et la peur m'épuisent. Quitter ma maison sans savoir quand je pourrai y retourner me brise le cœur. »
Une femme au Liban soutenue par CARE
« J’avais une vie normale, mais le conflit m’a obligé à fuir mon village. Avec la récente escalade, j’ai dû partir à nouveau. Chaque déplacement est épuisant et accablant, et la perte de toute intimité dans les abris surpeuplés est dévastatrice. Cette incertitude permanente me hante », affirme un homme soutenu par CARE réfugié dans un abri.
Depuis plus de deux semaines, les équipes de CARE se rendent chaque jour dans ces abris pour apporter une aide humanitaire d’urgence et continuent de distribuer des kits d’hygiène, des repas chauds, des matelas, ou encore des couvertures. Leur engagement est sans faille, malgré les risques, particulièrement à Beyrouth.
Nous avons besoin de vous ! Chaque geste compte pour sauver des vies au Liban.
30 €
7,5 € après réduction fiscale
Vous pouvez par exemple fournir un kit bébé, comprenant des produits de première nécessité : couches, pyjamas et savon pour 1 mois.
60 €
15 € après réduction fiscale
vous fournissez par exemple à une famille de 5 personnes de la nourriture (riz, boulgour, pois chiches, conserves...) pour 2 mois.
250 €
62,5 € après réduction fiscale
Vous fournissez par exemple des repas chauds à 100 personnes.
Alliance Urgences : 6 ONG unies pour apporter une aide
Collectif regroupant 6 grandes associations humanitaires de terrain – Action Contre la Faim, CARE, Handicap International, Médecins du Monde, Plan International et Solidarités International – Alliance Urgences a pour mandat de faciliter l’élan de solidarité nationale dans le cadre de situations d’urgence de grande ampleur, en lançant des appels communs à la générosité. Sa mission : renforcer significativement la coordination, la rapidité et l’impact de la réponse humanitaire de ses ONG membres aux besoins des personnes à qui elles viennent en aide.
6 ONG, 1 clic, 1 don sur allianceurgences.org
En savoir plus
- 12 novembre 2024
Liban. Nos équipes poursuivent leurs actions auprès des populations civiles
- 24 octobre 2024
Conférence sur le Liban. Notre appel urgent pour la protection des populations civiles