Dans le monde, 129 millions de filles en âge d’être scolarisées ne vont pas à l’école

Comment expliquer ce chiffre ?

La moitié des enfants non scolarisés dans le monde vivent sur le continent africain, qui fait encore aujourd’hui face à de nombreux défis, notamment économiques. Pour trop de parents qui luttent contre la pauvreté, financer les frais de scolarité de leurs enfants et leur matériel scolaire est difficile, voire impossible.

Les clichés sexistes, qui considèrent trop souvent les femmes et les filles comme inférieures participent également à leur déscolarisation : les garçons auront plus d’opportunités d’avenir que les filles, qui seront plutôt destinées à être mariées ou à subvenir aux besoins de leur famille.

Les conséquences

Lorsqu’elles sont privées de leur droit à l’éducation, les filles n’ont pas la possibilité de choisir leur futur et d’être indépendantes à l’âge adulte. Pire encore, elles sont plus vulnérables aux mariages forcés et à l’exploitation, notamment sexuelle. Bien souvent, elles n’ont pas appris à lire, écrire ou compter et se retrouvent emprisonnées dans le cercle vicieux de la pauvreté

L'action de CARE

Grâce à nos 75 d’expertise sur tous les terrains et à nos équipes et nos partenaires locaux, nous menons des projets qui ont un impact durable sur la vie des femmes et des filles que nous soutenons. Partout dans le monde, l’association  CARE se mobilise pour les aider à aller à l’école. Comment ?

  • En sensibilisant les filles, leurs parents et leur communauté à l’importance de l’éducation pour toutes et tous.
  • En construisant ou en améliorant les infrastructures scolaires (construction de toilettes et de points d’eau, de salles de classes, distribution de pupitres), en distribuant du matériel éducatif (livres scolaires, cartables, cahiers, crayons…)
  • En soutenant l’alphabétisation des adultes et l’apprentissage à tout âge : CARE apprend à celles qui ont été privées d’école à lire et à écrire. 

1 jeune femme sur 5 dans le monde a été mariée avant ses 18 ans

Des filles jouent au football au Togo

Comment expliquer ce chiffre ?

Pour de nombreux parents, marier leur fille est un sacrifice difficile, motivé par des considérations économiques tragiques et des normes sociales ancrées depuis des générations.

La pauvreté est la première cause de mariages d’enfants dans le monde. Pour les familles qui peinent à faire plus d’un repas par jour, cela permet d’avoir une bouche de moins à nourrir. Certains parents font également ce choix dans l’espoir qu’elles aient une vie meilleure.

Les conséquences

Pourtant, les mariages précoces sont un véritable fléau. Ils présentent des risques pour la santé physique et mentale des filles et brisent leurs espoirs d’avenir.

Trop souvent, les filles et les femmes qui ont été mariées dès le plus jeune âge perdent le contrôle de leur vie. Elles ne peuvent plus apprendre, dépendent financièrement de leur mari et leur rôle se concentre sur les tâches domestiques.

Beaucoup sont victimes de violences sexuelles et de grossesses précoces qui mettent leur vie en danger. Elles souffrent également de conséquences psychologiques, d’isolement, voire de dépression.

L'action de CARE

Nos équipes se mobilisent en :

  • Soutenant l’accès à l’éducation, particulièrement des filles.
  • En permettant aux femmes qui ont vécu un mariage précoce étant plus jeunes de devenir indépendantes grâce à l’entreprenariat.
  • En engageant les hommes à lutter contre les mariages forcés via des actions de sensibilisation et la création de groupes d’hommes déterminés à changer ces normes sociales discriminantes. 

Dans tous nos pays d’actions, nous sensibilisons les communautés locales pour qu’elles puissent continuer à lutter contre la pauvreté et les mariages forcés et à améliorer leurs conditions de vie de manière durable, même après notre départ. 

Plus de 230 millions de filles et de femmes ont subi une excision dans le monde

Comment expliquer ce chiffre ?

L’excision consiste en l’ablation partielle ou totale de l’appareil génital féminin extérieur (clitoris et petites lèvres) pour des raisons non médicales.  

Ces mutilations génitales sont généralement effectuées sur des petites filles, sans leur consentement, et dans des conditions d’hygiène parfois terribles. En Somalie par exemple, 99% des femmes et filles âgées de 15 à 49 ans ont été excisées entre l’âge de 5 et 9 ans (4). Les croyances religieuses, les superstitions ou la volonté de contrôler la sexualité féminine sont parmi les raisons principales de ces mutilations.

Les conséquences

L’excision met en danger la santé physique, mentale, sexuelle des filles et des femmes. Plus l’intervention est importante, plus le risque pour la santé s’accroît, à court terme (douleur violente, hémorragie, septicémie, …) mais également à long terme (problèmes urinaires, menstruels, vaginaux, …).  

Les filles et les femmes victimes d’excision n’étant pas consentantes, l’opération est un véritable traumatisme pour celles qui la subissent.

L'action de CARE

Dans plusieurs pays d’Afrique notamment, nos équipes sensibilisent les communautés à la lutte contre l’excision et à ses dangers : sessions de groupes, campagnes de communication… CARE libère les tabous. Les filles elles-mêmes peuvent devenir des ambassadrices de la lutte contre les mutilations génitales en informant leurs amis, d’autres membres de leurs familles, etc.

Tous nos projets pour défendre les droits des femmes et des filles ou lutter contre toutes les formes d’inégalités contribuent à changer les mentalités au sein d’une communauté, d’une région et d’un pays. Peu à peu, nous créons un monde plus juste, ici et là-bas.  

Rejoignez la communauté CARE !

Inscrivez-vous à notre newsletter mensuelle pour recevoir des histoires inspirantes et des décryptages sur l’actualité !

En savoir plus