Faim dans le monde : 2023 devrait établir un triste record

Pourquoi le monde souffre-t-il autant de la faim ?

Les conflits restent la principale cause de la faim. En 2022, la guerre en Ukraine a joué un rôle central dans l’augmentation des besoins. Elle a déclenché une vague de faim extrême sans précédent. Cela est dû au rôle majeur de l’Ukraine et de la Russie en termes de production mondiale de carburant, d’engrais et de denrées alimentaires essentielles telles que le blé, le maïs et l’huile de tournesol. Le conflit continue d’affecter indirectement la sécurité alimentaire, en particulier dans les pays à faible revenu, les économies fragiles et ceux qui s’efforcent encore de se remettre de l’impact économique du COVID 19.

La crise climatique est une autre cause de la faim dans le monde. Les catastrophes naturelles qui se multiplient détruisent les récoltes, et donc des ressources alimentaires, empêchant les populations de se nourrir par elles-mêmes.

L’inflation contribue elle aussi à la crise alimentaire. Celle qui a touché le monde en 2022 a eu un impact sur les frais de livraison, augmentant encore les dépenses nécessaires à l’envoi de ressources alimentaires à visée humanitaire. Cette année-là, la totalité des dons récoltés par l’Observatoire mondial de la Santé suffisait à peine à combler la moitié des besoins mondiaux. Et en 2023, c’est plus du double de personnes qu’en 2020 qui risquent de souffrir de la faim.

En 2022, la totalité des dons récoltés par l’Observatoire mondial de la Santé comblait seulement la moitié des besoins mondiaux.

« Ces personnes sont affamées du fait d’un ensemble de causes profondes : les conflits, les chocs économiques et l’inflation, les inégalités, mais aussi les effets du changement climatique. La faim est évitable et la communauté internationale doit en faire une priorité » explique Mathilde Casper, chargée de plaidoyer humanitaire pour l’ONG CARE France.

Chiffres clés

Source : (1) Programme Alimentaire mondial, 2023

Les 5 pays souffrant le plus de l’insécurité alimentaire sont la République Démocratique du Congo, l’Éthiopie, l’Afghanistan, le Nigeria et le Yémen. La faim dans le monde n’est pas une question de manque de nourriture, mais d’inégalités.

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Crises humanitaires : des besoins en augmentation... et des ressources en baisse

Il n’y a jamais eu autant de personnes qui souffrent de la faim. Et pourtant, le montant alloué par les gouvernements, les institutions financières, le secteur privé et les partenaires à l’aide humanitaire est en baisse. Au 21ème siècle, et alors que la planète produit suffisamment de ressources pour nourrir l’entièreté de la population mondiale, il est honteux que la faim soit encore d’actualité. Nous vivons dans un monde où un tiers de la nourriture mondiale est gaspillée chaque année.

Les gouvernements doivent augmenter l’aide alimentaire.

L’aide humanitaire doit être une priorité dans les politiques actuelles ! Car l’inaction politique a des conséquences concrètes pour des millions de personnes. Trop d’enfants sont contraints de quitter l’école et travailler pour nourrir leur famille ; trop de jeunes filles sont forcées de se marier pour réduire les besoins alimentaires familiaux.

« Les femmes et les filles sont particulièrement touchées par la faim. Elles mangent souvent le moins et en dernier, mais sont aussi exposées à des effets collatéraux : quand les ressources se font rares, il y a plus de risques de violences domestiques, de travail des enfants et donc de déscolarisations, de mariages et de grossesses forcés » détaille Mathilde Casper, chargée de plaidoyer humanitaire.

Ensemble, nous avons le pouvoir d’agir !

Chacun et chacune peut, à son échelle, contribuer à réduire les inégalités. Chez CARE, voilà 75 ans que nous nous battons au quotidien pour lutter contre la pauvreté. Et contre l’insécurité alimentaire, des actions sont possibles dès maintenant : dans plus de 100 pays, nous accompagnons les familles et personnes vulnérables dans leur lutte contre la pauvreté.

La communauté mondiale s’est engagée à mettre fin à la faim et à la malnutrition d’ici à 2030. Pour atteindre cet objectif, l’ONG CARE agit sur plusieurs niveaux :

Formation des populations sur les méthodes d’agroécologie, pour garantir la sécurité alimentaire tout en préservant l’environnement
Soutien au développement de filières agricoles, en apportant une aide technique et matérielle (outils agricoles ou bétails)
Soutien à la construction d’infrastructures comme des greniers de stockage alimentaire
Soutien à l’accès des femmes à la propriété agricole et au développement d’entreprises agricoles, ainsi qu’à l’activité d’élevage.

Comme vous le voyez, la faim n’est pas une fatalité. Ensemble, nous avons les moyens d’y remédier !

Grâce à la générosité du public, l’ONG CARE lutte contre l’insécurité alimentaire dans le monde.

30 €

7.5 € après réduction fiscale

Avec un don de 30€/mois, vous fournissez par exemple des graines et les moyens pour créer un potager. C’est toute une famille qui peut manger à sa faim.

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