Comme des millions de Gazaouis, la vie de Zenab a été brisée par le conflit
Trois jours avant le début de la guerre, Zenab a appris qu’elle était enceinte. Ce qui aurait dû être le plus beau moment de sa vie s’est rapidement transformé en cauchemar. Zenab fait partie des 1,9 millions de personnes qui ont dû quitter leur maison pour fuir les bombardements. Son mari a été tué au début du conflit, alors qu’il cherchait de la nourriture pour sa famille.
Un véritable drame que Zenab affronte avec force et courage dans le camp de déplacés où elle vit désormais.
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L’accès à la santé, un véritable défi pour les populations civiles à Gaza
Durant toute sa grossesse, Zenab a vécu avec la peur que son bébé ait des problèmes de santé. À Gaza, l’accès aux biens de première nécessité ou aux soins médicaux est quasiment impossible : de nombreux hôpitaux ont été bombardés ou manquent cruellement de matériel médical. Lorsqu’elle a eu ses premières contractions, Zenab a dû se rendre dans une clinique située à 16 km du camp. Un trajet qu’elle n’oubliera jamais.
« J’ai parcouru les kilomètres à travers des villes fantômes, des bâtiments détruits par les bombes. C’était un moment d’horreur mêlé à la joie d’avoir bientôt mon bébé. »
Zenab, habitante de Gaza
Dans l’hôpital où elle a accouché, le Dr Rezad et son équipe sont dépassés par les conséquences de la guerre. “Avec les familles arrivées après avoir fui les violences, nous avons 10 fois plus d’accouchements à accompagner : jusqu’à 55 par jour. Mais nous n’avons plus de désinfectant, plus d’anesthésiant, plus d’antibiotiques”, témoigne le médecin.
Deux heures seulement après avoir accouché, Zenab et sa petite fille Laila ont dû quitter l’hôpital. Elles sont retournées dans leur tente de fortune. “Nous n’avons pas assez de lits, alors que de plus en plus de patients ont besoin d’aide”, explique le Dr Rezad.
Malgré les difficultés, Zenab est une maman comblée. La naissance de Laila est pour elle une véritable lueur d’espoir dans un quotidien marqué par la peur du lendemain. “Je suis si contente. Mon mari aurait été si fier.”
Une aide humanitaire vitale à Gaza
Chaque jour, nos équipes locales nous témoignent de l’horreur de la situation dans la Bande de Gaza. Les populations civiles subissent des bombardements quasi quotidiens et luttent pour leur survie dans les camps de déplacés.
CARE et d’autres associations humanitaires mobilisées sur place travaillent sans relâche pour acheminer une aide alimentaire d’urgence et des biens de première nécessité. Nous continuons d’appeler à un cessez-le-feu immédiat, à la fin des attaques contre les populations civiles, à la libération de tous les otages, au respect du droit humanitaire et au passage sans entrave de l’aide humanitaire à Gaza.
Pour Zenab, malgré les difficultés, l’espoir est là.
« J’espère que je pourrais donner le meilleur à mes deux filles, les envoyer dans les meilleures écoles. J’espère surtout que mon bébé grandira sans la guerre, qu’elle ne verra jamais ce que j’ai vu. »
Zenab, habitante de Gaza
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L'action de CARE à Gaza
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- Nous continuons aussi d’agir en Cisjordanie : soutien à l’agriculture, développement économique des femmes, programmes de santé axés sur la lutte contre les violences basées sur le genre, la santé sexuelle et reproductive et la santé mentale des enfants.
- Dans le cadre de sa réponse multi-crises, l’ONG CARE soutient les populations dans le besoin : Gaza, Syrie, Afghanistan… Nous apportons une aide humanitaire d’urgence partout où nous sommes en capacité de le faire. Notre mandat est clair : soutenir les victimes qui en ont besoin. Nous sommes résolument apolitiques afin de garantir notre accès à ces communautés impactées. En soutenant notre Fonds d’urgence, vous nous permettez d’apporter une aide vitale lors de ces crises.
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