Nourrir les populations et lutter contre la faim dans le monde pour contrer la pauvreté

Pouvoir se nourrir correctement : voilà la première victoire possible pour lutter contre la pauvreté. Mais aujourd’hui encore, 1 personne sur 10 souffre de la faim dans le monde (1). En 2023, et malgré le fait que nous produisons assez pour nourrir l’entièreté de la population (2)… Il y a là de quoi être révolté !  

Permettre aux populations de pouvoir se nourrir est donc la première action qui permet de lutter contre la pauvreté. C’est ce que nous appelons garantir une sécurité alimentaire. Dans plus de 100 pays, l’ONG CARE fait reculer la faim et la famine. Comment ? Nous aidons les familles à assurer leur autonomie alimentaire en démarrant une activité génératrice de revenus afin qu’elles sortent de la pauvreté.

L'agriculture durable, une solution qui a aidé Silaumua à lutter contre la pauvreté

Silaumua vit dans la campagne des Samoa. Depuis qu’elle s’est lancée dans l’agriculture avec WIBDI (Women In Business Development Inc, une association locale soutenue par CARE), elle peut subvenir aux besoins de sa famille. Les techniques agricoles qu’elle a apprises lui ont permis à la fois de rejoindre une entreprise agricole pour gagner un revenu, mais aussi de cultiver ses propres aliments pour sa consommation et un revenu supplémentaire. Silaumua souhaite désormais accompagner les habitants de son village dans cette direction : « Avant, concilier un travail et mon rôle de mère était impossible. Mais maintenant, je leur vends mes produits et je les encourage à cultiver leurs propres légumes ». 

Une femme soutenue par CARE a pu rejoindrde une entreprise agricole.

Lutter contre la pauvreté passe aussi par l’éducation et une meilleure compréhension de ses droits

Avoir accès à l’éducation est un droit. Pourtant, ce droit est bafoué dans de nombreuses parties du monde, principalement à cause des situations précaires dans lesquelles vivent de trop nombreuses personnes. Certains enfants doivent travailler pour que leur famille et eux survivent, d’autres issus de régions défavorisées n’ont pas accès à des infrastructures adaptées.  

Chiffres clés

58 millions

d’enfants n’accèdent pas à l’école primaire dans le monde (3)

17%

des adolescents en âge d’aller au collège ne sont pas scolarisés dans le monde (3)

Alors que la pauvreté peut provoquer le décrochage scolaire, la meilleure arme pour la combattre est donc… l’éducation elle-même ! Il s’agit là d’un cercle particulièrement vicieux. Il faut briser ce schéma, et donner aux populations défavorisées les moyens de s’en sortir ! Car l’éducation est essentielle pour vaincre les inégalités. Elle permet de se libérer des violences : chaque année d’étude dans le secondaire réduit le risque d’être mariée de force avant ses 18 ans (3). L’éducation permet aussi de bénéficier d’un apprentissage sur les enjeux sanitaires, et donc d’améliorer à la fois la santé générale, maternelle et infantile pour les filles. Une bonne santé signifie nécessairement une réduction des coûts des soins, et une capacité accrue à travailler. Enfin, savoir lire et écrire, ainsi que compter permet d’accéder à un travail mieux rémunéré, et donc d’avoir un meilleur cadre de vie. Par exemple, saviez-vous que les femmes ayant fait des études primaires et supérieures gagnent un revenu 3 fois supérieur à celles n’ayant pas fait d’études du tout (3) ? C’est pourquoi CARE soutient l’accès des enfants à l’éducation, partout dans le monde. 

Featured: Pheat Quotes from Pheat, former student of Teacher Pheat: Teacher Pheat is very patient and she never punished us. If we didn’t understand something she would tell us again in different ways. She always reminded us to study and told us we could achieve our goals. I think she became a teacher because she learnt how to read and write in Kreung at school. Khmer is my favourite subject at school, then maths and social studies. Kreung used to be my favourite subject but now I’m in Grade 4 and we don’t do Kreung classes any more. I live with my mum and dad and my 16-year-old brother. My brother goes to school. We both know Khmer and Kreung. Each morning I help sweep and clean the house, wash and go to school. After school I rest, read books and do chores like looking after the cows and buffalos. I want to be a teacher or work somewhere like CARE. I want to help my parents and help other poor children so they have a bright future. Quotes from little Pheat’s mother, Ty I didn’t go to school because there was no school here when I was a girl. I’m happy Pheat goes to school because I want her to be educated and get a job. It’s important for children to learn our mother tongue and learn about our culture because that’s how it will live on. Sometimes there are Kreung words that even we don’t know, for example the names of the months, and our children teach us. It’s important that they have Kreung teachers because if they only learnt in Khmer there would be many things they wouldn’t understand. I hope Phait achieves her dream and doesn’t have to work on the farm. I’m confident Teacher Pheat has helped her. Interviewed by John Hewat and Iona Salter in Ratanak Kiri on 22 July 2019. Scene-setting information: Ratanak Kiri province is in Cambodia’s remote northeast. It is home to many Indigenous ethnic minorities, including the Kreung and Tampuen. The communities serviced by CARE’s Multilingual Education program are mostly subsistence or small-scale cash crop farmers, or plantation labourers. The school Pheat works in is about an hour’s drive from the provincial capital, Ban Lung. The area is the site of a Dengue fever outbreak, to which many people are falling ill. The school has a modest playground with swings and playground equipment, but most children choose to ‘jump rope’ during their break time – but the rope is actually rubber bands tied together. They play in large, harmonious groups. When the children are inside, a local farmer’s cows wander the playground looking for patches of grass amongst the red earth. Pheat rides a motorbike to and from work each day – it takes her upwards of 15 minutes to get there each day The school is rustic but also filled with colour – the window shades are brightly painted and the classroom interiors are filled with posters and learning materials – much of it produced by CARE. Pheat has her teacher’s guide (also produced by CARE) from which she takes direction to ensure she delivers the curriculum correctly. MLE came to this school in 2016. Project information and major issues: CARE’s Education for Ethnic Minorities program began in 2002 and has recently been handed over to the Cambodian government. The project has given Indigenous children the opportunity to learn in their own language, with the gradual introduction of the national language, Khmer. Previously many students dropped out of school or did not go at all because they didn’t understand Khmer. The project has focussed on Grades 1 to 3 and aims to prepare students for Grades 4 and up, which are only taught in Khmer. CARE has helped to recruit and train Indigenous teachers, with a particular focus on women teachers. Most of the teachers we met had attended school up to Grades 8 or 9, and had received further training from CARE. CARE has produced text books and other classroom resources in four Indigenous languages. The text books cover the national curriculum and also incorporate elements of Indigenous culture and lifestyles. The project aims to contribute to the preservation of Indigenous languages and cultural heritage

 Découvrez 3 actions pour soutenir l’éducation

Une victoire contre la pauvreté : Solange pourra choisir son futur

"J’ai envie d’étudier. Je sais maintenant que je peux réaliser de grandes choses, et pourquoi pas devenir ministre un jour !"

Solange, 16 ans

Solange vit au Rwanda, et depuis qu’elle a rejoint le club Umurava lancé par l’ONG CARE, elle a compris que la clé pour sortir de la pauvreté, c’est l’éducation. Ce club en particulier apprend aux jeunes filles comment éviter les grossesses précoces, un facteur de déscolarisation. Solange a aussi été formée sur l’importance d’économiser, et elle a rejoint un groupe d’épargne. Grâce à ces clés d’éducation, elle peut choisir son futur ! Solange encourage toutes les filles de son entourage à poursuivre leur apprentissage pour sortir de la pauvreté. 

Les conséquences du changement climatique accroissent la pauvreté

Le changement climatique impacte drastiquement les populations les plus vulnérables. Les catastrophes naturelles se multiplient, et leurs effets se font déjà ressentir dans le monde entier. Les pays du Sud sont les plus impactés par le dérèglement climatique… alors même qu’ils en sont les moins responsables ! Lorsque des populations luttent déjà contre la pauvreté, les catastrophes naturelles aggravées par le changement climatique les empêchent d’en sortir. 

L’association CARE agit à deux niveaux pour soutenir les populations contre les effets du changement climatique, et ainsi réduire leur impact sur leurs conditions de vie :  

  • Aider les populations à se préparer aux catastrophes naturelles : renforcer les bâtiments, mettre en place des plans d’évacuation, stocker de la nourriture. 
  • Soutien pour s’adapter au changement climatique : développer de nouvelles méthodes agroécologiques, pour lutter contre la pauvreté tout en préservant les ressources naturelles. 

À Madagascar, Mama peut de nouveau financer la scolarité de ses enfants

À cause des dérèglements climatiques, les rendements agricoles de Mama ont fortement diminué. Elle peut donc vendre moins de légumes et a moins de revenus. “Je n’avais plus de quoi payer la scolarisation de mes enfants », explique Mama. En réaction à ce problème, l’association CARE a créé des écoles d’agroécologie. Mama poursuit : « depuis mon adhésion au groupe d’agricultrices soutenu par CARE, j’utilise un mélange à base d’eau, de feuilles de neem et de bouse de zébu comme pesticide naturel et fertilisant ». Et grâce à ces nouvelles méthodes qui ont augmenté ses rendements, Mama peut de nouveau financer la scolarité de ses enfants, qui n’auront pas comme elle à lutter contre la pauvreté ! 

Une agricultrice soutenue par l'ONG CARE face aux impacts du réchauffement climatique

Soutenir l’entrepreneuriat et le développement économique pour lutter contre la pauvreté

Il s’agit d’un consensus commun : tout travail mérite salaire. Pourtant, malgré ses efforts quotidiens, une personne sur deux vit avec moins de 6,21€ par jour dans le monde. Et la majorité des personnes en situation de pauvreté sont les femmes (4). Car bien souvent, elles portent le poids des traditions et doivent s’occuper de leurs foyers. Et lorsqu’elles travaillent, elles subissent des discriminations telles que les inégalités salariales. 

Pour répondre aux inégalités économiques, l’association CARE encourage l’entrepreneuriat. Et puisque les personnes en situation de pauvreté sont majoritairement les femmes, CARE pense l’entrepreneuriat au féminin ! 

Hadiza est sortie de la pauvreté et a réalisé son rêve : devenir styliste

Forcée d’abandonner l’école après son mariage précoce, Hadiza aurait pu ne jamais accomplir son projet de devenir styliste. Elle dépendait entièrement de son mari, ce qui ne lui plaisait pas. Sa mère l’a soutenue lorsqu’elle a décidé de le quitter et l’a poussée à rejoindre une AVEC (Association Villageoise d’Epargne et de Crédit) de CARE. Initialement créée par CARE, une AVEC est constituée de femmes qui s’entraident pour développer de nouveaux projets en mettant en commun leurs économies. Grâce à l’entraide et à la solidarité, Hadiza a pu contracter un prêt pour s’acheter une machine à coudre et commencer son activité. Très vite, ses créations ont rencontré un franc succès, et se sont répandues bien au-delà du quartier dans lequel elle vit ! Si bien qu’elle a pu embaucher et former 7 femmes qui ont, comme elle, pu sortir de la pauvreté. 

Votre solidarité a des impacts concrets, et change des vies. Elle a amélioré pour le mieux les vies de Silaumua, Mariam, Maymum, Solange, Gosha, Haris, Barbara, Hadiza, et tant d’autres encore. Engagez-vous avec l’ONG CARE pour soutenir toutes ces personnes qui luttent chaque jour contre la pauvreté ! 

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Sources : (1) ONU, 2022 ; (2) Groupe d’experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition du Comité de la sécurité alimentaire mondiale, 2014 ; (3) Global Parternship, 2011 ; (4) Oxfam, 2023 

En savoir plus

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