Un nouveau séisme de magnitude 7,3 a frappé le Népal mardi 12 mai. Suivez en direct les informations envoyées par nos équipes au Népal (du 12 au 15 mai).
15 mai. 14h30 (heure de Paris)
"Le peu espoir qui restait aux populations népalaises est désormais enterré sous les gravats et les décombres", témoigne Iljitsj Wemerman, responsable des urgences pour l'ONG CARE à Sindhupalchowk, zone la plus affectée par le séisme du 12 mai.
"Lors du dernier séisme, nous avons vu les maisons s'effondrer devant nous. Les bâtiments encore debout après le tremblement de terre du 25 avril sont désormais détruits. Il est important d'offrir dès que possible un soutien psychosocial aux personnes affectées. Les cris et les pleurs des Népalais, surtout des enfants, sont aussi dramatiques que le séisme. Les gens ont peur, ils cherchent leurs proches et craignent pour le peu de biens qu'il leur reste. Les répliques sismiques constantes ne leur laissent aucun répit."
15 mai. 14h
CARE avait commencé à venir en aide aux populations de Sindhupalchowk suite au premier séisme et va intensifier sa réponse. Deux camions sont en route pour distribuer des kits d'abris, des tentes, des couvertures ainsi que des kits de cuisine et d'hygiène. Des distributions auront lieu demain.
15 mai. 10h
Plus de 8 000 personnes ont été tuées par les séismes qui ont frappé le Népal, 17 800 personnes ont été blessées et près de 700 00 maisons ont été détruites ou endommagées.
8 millions de personnes ont été affectées et plus de 3 millions ont besoin d'une aide alimentaire d'urgence.
"La nourriture, les vêtements... toute la vie de millions de Népalais est désormais enterrée sous des débris. Les gens ont besoin urgemment d'eau, de nourriture, d'une assistance médicale et psychologique, d'abris. La situation dans les villages les plus isolés est particulièrement préoccupante. Dans certaines parties de Gorkha et Sindhupalchowk, plus de 80% des maisons ont été détruites ou sévèrement endommagées. Ces villages sont difficiles d'accès. Déjà avant le séisme, il était difficile de les atteindre mais maintenant les routes sont impraticables du fait des fissures, des débris sur la chaussée et des glissements de terrain. La plupart de ces villages ne sont accessibles que par hélicoptère mais les tempêtes actuelles et la topographie montagneuse compliquent encore la situation. Nos équipes se rendent dans ces villages à pied. Ils marchent pendant des heures pour apporter une aide", déclare Johanna Mitscherlich de l'ONG CARE, actuellement à Katmandou.
15 mai. 4h
"Tout le monde est stressé et a peur d'un autre tremblement de terre. Cela va prendre du temps avec que les Népalais ne se remettent de cette tragédie", déclare Tom Newby, expert en abri de l'ONG CARE, déployé au Népal.
14 mai. 13h30
Nos équipes, qui se trouvent dans la région de Sindhupalchowk, aident à dégager une route ensevelie par des glissements de terrain.
"De nombreuses routes qui n'avait pas été détruites par le séisme du 25 avril ont été bloquées par des glissements de terrain. Notre équipe, qui se trouvait dans un village de Sindhupalchowk pour une distribution lors du séisme, a dû marcher 3 heures avant de trouver une partie de la route praticable. Il ne reste plus une seule maison intacte dans ce village", déclare Lucy Beck de l'ONG CARE.
13 mai. 23h
Le village de Yarsa dans le district de Sindhupalchowk, à 60 km de l'épicentre du séisme du 12 mai, a été entièrement détruit.
Sindhupalchowk, région à l'est de Katmandou, a été l'un des districts les plus touchés par le séisme du 12 mai.
Interview de Iljitsj Wemerman de l'équipe CARE à Sindhupalchowk. Lors du séisme du 12 mai, Iljitsj Wemerman distribuait de l'aide dans un village près de l'épicentre. Il décrit le séisme, la réaction des Népalais et de son équipe, les besoins humanitaires et la réponse de CARE. (en anglais)
13 mai. 18h
CARE Népal a envoyé des équipes en renfort à Sindhupalchowk, notamment des experts en abris, eau et assainissement.
13 mai. 17h
"Dans les villages de la région de Sindhupalchowk où nos équipes se sont rendues, tous les bâtiments encore debout ont été détruits par le second séisme. Les populations étaient totalement paniquées et la peur est encore très présente. Des répliques sismiques secouent régulièrement le pays et les décombres menacent encore de s'effondrer. Les routes sont bloquées. Notre équipe a dû marcher plusieurs heures pour accéder aux communautés.
Nous cherchons des moyens d'acheminer le plus vite possible des biens de première urgence par camion, hélicoptère ou à pied. Des kits d'hygiène seront notamment distribués, car de nombreuses latrines familiales ont été détruites par le séisme. C'est une course contre la montre avant que la saison des moussons ne commence et que les conditions ne se détériorent encore plus", témoigne Lucy Beck de l'ONG CARE depuis Sindhupalchowk.
13 mai. 9h30
"Les Népalais commençaient à peine à se remettre du tremblement de terre du 25 avril. Maintenant est revenu un sentiment d'urgence et de peur.
Les Népalais ont besoin d'une aide en urgence. Ils ont tout perdu. Ils sont inquiets pour leur famille. Ceux dont les maisons n'ont pas été détruites ont peur de rentrer chez eux", déclare Alain Lapierre, responsable des opérations d'urgence de l'ONG CARE au Népal.
13 mai. 7h
"Des répliques très fortes ont été ressenties hier dans la nuit à Katmandou. Dans le noir et le silence, les gens étaient complètement désorientés. Ce matin, le calme est revenu. Les gens ont passé la nuit sous des bâches, des abris de bus ou des conduites en béton. N'importe où sauf à l'intérieur des bâtiments.
Je suis parti pour Sindhupalchowk ce matin tôt. Sur la route, une équipe essayait de dégager une personne de sous des décombres. Arrivé au bureau de CARE à Melamchi, j'évalue avec le reste de notre équipe locale comment accéder aux villages de montagne", déclare Tom Newby, expert en abri de CARE.
12 mai. 21h
"Sindhupalchowk a était déclaré l'un des deux districts les plus gravement touchés par ce nouveau tremblement de terre. Nos équipes se trouvaient là-bas lors de ce nouveau séisme. Ils ont vu de nombreux bâtiments s'effondrer.
Après ce second séisme, nous allons devoir accroitre notre réponse humanitaire pour apporter de l'aide aux communautés de Sindhupalchowk. La plupart des villages sont difficiles d'accès et très isolés. Et cela va encore se compliquer avec l'arrivée de la saison des pluies qui va rendre certaines routes difficilement praticables", Brooke Gibbons, chargée de programmes de CARE au Népal.
12 mai. 20h
"Après le tremblement de terre, tout était totalement silencieux. C'est la première fois que l'on n'entendait pas un seul bruit à Katmandou. 10 secondes après c'était le chaos.
L'aide humanitaire commençait à atteindre les villages les plus isolés, mais maintenant le nombre de victimes vient encore d'augmenter. De nouveaux glissements de terrain, de nouvelles routes bloquées compliquent l'accès aux victimes", déclare Alain Lapierre, responsable des opérations d'urgence de l'ONG CARE au Népal.
12 mai. 15h20
"Les Népalais ont peur. Cette nouvelle catastrophe complique encore le travail des humanitaires alors qu'on devait accélérer l'apport de l'aide. En plus des premières pluies qui annoncent la prochaine mousson, de nouvelles routes ont été coupées. Les humanitaires vont faire face à des difficultés complémentaires. Il va falloir redoubler d'effort. Demain matin, une équipe va partir de Katmandou très tôt pour renforcer celles présentes dans les zones rurales. Selon l'accessibilité des villages, des camions ou des hélicoptères vont apporter des abris temporaires et des kits de première nécessité", déclare Alain Lapierre, responsable des opérations d'urgence de l'ONG CARE au Népal.
12 mai. 14h30
"La priorité est de soigner les victimes et d'apporter des abris aux populations dont les maisons ont été détruites. La saison des pluies va commencer dans 3 à 4 semaines. Depuis quelques jours, nous faisons déjà face à des précipitations très fortes. Ce deuxième séisme aggrave encore la situation de crise que les Népalais connaissent", explique Alain Lapierre, responsable des opérations d'urgence de l'ONG CARE au Népal.
12 mai. 14h
Plus 1 000 Népalais ont été blessés par le séisme d'aujourd'hui, selon un premier bilan des victimes. Ce séisme a aggravé la situation humanitaire au Népal moins de 3 semaines après le séisme du 25 avril.
"Nous allons essayer de faire partir ce soir un hélicoptère pour apporter des bâches près de l'épicentre. Nous espérons qu'il pourra se poser", rapporte Lucy Beck de l'ONG CARE
12 mai. 12h30
"Nos équipes dans le district de Sindhupalchowk sont en train d'évacuer des blessés par hélicoptère. Ils étaient dans le village de Yarsa pour effectuer des distributions d'urgence" , explique Lucy Beck de l'ONG CARE.
12 mai. 11h
"Je coordonnais une distribution d'urgence sur une colline de Pachok, dans le district de Lamjung, lorsque le séisme a eu lieu. Je pouvais voir les maisons se lézarder. Les gens étaient totalement paniqués et se précipitaient vers des espaces dégagés ou chez eux pour s'assurer que leur famille ne soit pas blessée", témoigne Lex Kassenberg, directeur de CARE au Népal.
12 mai. 10h30
"A Katmandou, nous avons eu l'impression que les secousses ont duré près de deux minutes. Les populations ainsi que nos équipes sont sous le choc de ce nouveau séisme. Les secousses se poursuivent. L'aéroport est actuellement fermé, de même que la route principale pour Melamchi, district de Sindhupalchowk. Nous sommes très inquiets de savoir comment nous allons pouvoir accéder aux zones affectées", explique Lucy Beck de l'ONG CARE actuellement à Katmandou.
12 mai. 10h00
"Les équipes de CARE au Népal, présentes à Katmandou ainsi que dans les districts de Gorkha, Sindhupalchowk, Dhading et Lamjung, sont en train d'évaluer la situation. Nos équipes de Sindhupalchowk viennent de nous mentionner l'effondrement de bâtiments et la chute de pierres à Yarsa, village isolé où ils étaient en train de distribuer des biens de première urgence. Sindhupalchowk était déjà l'une des régions les plus touchées par le séisme du 25 avril, qui a provoqué la destruction de villages entiers et bloqué les routes. L'accès à ces zones va encore se compliquer", déclare Alain Lapierre, responsable des opérations d'urgence de l'ONG CARE au Népal.
CONTACTS MEDIAS
Nos équipes au Népal (francophones et anglophones) sont disponibles pour tout commentaire sur la situation.
- A Katmandou, contactez Alain Lapierre, responsable des opérations d'urgence de l'ONG CARE au Népal (francophone) : +977-985 122 11 81, +1 819 635 4898
Ou Lucy Beck, +977 980 870 67 59 (anglophone) ou Brooke Gibbons, +977 985 122 11 78 (francophone) - A Paris, contactez Laury-Anne Bellessa, chargée des relations medias chez CARE France, + 33 (0) 1 53 19 89 92, + 33 (0) 6 24 61 85 37, bellessa@carefrance.org
Comment aider les populations népalaises ?
L'ONG CARE travaille au Népal depuis 1978, notamment dans les régions affectées par le séisme du 25 avril. Depuis 2 semaines, CARE distribue de la nourriture, des abris, des kits d'hygiène et de naissance, à Katmandou ainsi que dans les districts de Gorkha, Sindhupalchowk et Lalitpur. CARE est venue en aide à 13 000 personnes.
Suite au séisme du 25 avril, CARE a lancé un appel à don de 37 millions d'euros afin de fournir une aide d'urgence et de reconstruction à 100 000 personnes, en particulier dans les zones reculées. 220 euros permet de nourrir une famille pendant un mois. 200 euros permet de fournir un abri d'urgence à une famille.
CARE remercie ses donateurs pour leur rapide mobilisation. Nous avons encore besoin de vous. Notre capacité à répondre à l'urgence repose sur la générosité de nos donateurs. Vos dons permettent la mise en place d'une aide vitale pour les victimes de ce séisme.
Pour aider les populations népalaises et soutenir la réponse humanitaire de CARE, faites un don.