Six mois après les séismes qui ont frappé le Népal, 2,8 millions de personnes vivent toujours dans des abris de fortune. Reportage photo dans les villages de Mulpani et de Banskharka, situés dans le nord-est du Népal, durement touchés par la catastrophe.
Des conditions de vie toujours précaires
Durkesh Koirala, six ans, vit dans le village de Mulpani. Il se trouve dans les décombres de son ancienne maison. Il cherche à récupérer des objets pour jouer avec ses amis.
La maison de Sita, 25 ans, a été sévèrement endommagée par les séismes : « Maintenant, le sol est mouillé quand il pleut et de l'eau fuit à l'intérieur de notre maison. Je m'inquiète parce que ma fille pourrait tomber malade à cause du froid. »
L'école primaire du village de Banskharka a été détruite par les séismes.
Vingt enfants, de 4 à 9 ans, assistent désormais aux cours sous une toile de tente. Le village voudrait reconstruire l'école dans les semaines à venir mais n'a pas assez d'argent.
La mousson, fléau supplémentaire pour les populations
Il était très difficile de circuler sur les routes pendant la mousson qui vient de s'achever. Cette année, à cause des séismes et des pluies, de nombreux endroits sont devenus complètement inaccessibles.
Ce bus s'est ainsi retrouvé bloqué dans la boue. Le chauffeur et les passagers ont mis plus de 3 heures pour dégager le bus et parcourir 35 kilomètres.
La mousson est généralement une période d'espoir, car c'est la saison des semailles. Les communautés se rassemblent et s'entraident pour planter leurs cultures. Mais cette année, les séismes ont détruit la plupart des maisons, des installations de stockage et des champs.
Putali Tamang, jeune agricultrice, plante des graines de légumes distribuées par CARE.
CARE apporte une aide aux Népalais
CARE a aidé 130 000 personnes depuis les séismes. Nos équipes soutiennent les communautés isolées à reconstruire leur maison, à assurer leur récolte et à affronter l'hiver :