À quoi la journée internationale des droits des femmes sert-elle ?
Tous les ans, à date fixe, la journée internationale des droits des femmes est l’occasion de sensibiliser le monde entier sur les inégalités qui subsistent entre les genres. C’est une journée de mobilisation générale et son existence même permet de faire de nombreux rappels sur les combats féministes qu’il reste à mener dans le monde. Ainsi, chaque année, des marches et ateliers de sensibilisations permettent de placer au cœur de l’actualité ce combat essentiel.
Mais attention aux dérives marketing, qui sous couvert de féminisme détournent en réalité cette journée de lutte pour vendre des produits en tout genre et « célébrer« les femmes. Pour rappel : non, la journée internationale des droits des femmes n’est pas une fête. Elle alerte sur tout ce qu’il reste à accomplir avant d’atteindre l’égalité !
Chiffres clés
24%
C’est, en moyenne, ce que les hommes gagnent de plus que les femmes en France (1)
300 ans
C’est le temps qu’il reste avant d’atteindre l’égalité entre les genres dans le monde (2)
7,5 millions
C’est le nombre de jeunes filles qui sont mariées de force chaque année dans le monde (3)
Pourquoi avoir choisi la date du 8 mars pour lutter pour les droits des femmes ?
Les origines exactes du 8 mars sont sujettes à débat. Cette date aurait été choisie à la suite des manifestations de femmes aux États-Unis et en Europe au début du XXe siècle, qui demandaient de meilleures conditions de travail ainsi que le droit de vote. En parallèle, dès 1910, la féministe allemande Clara Zetkin propose d’instaurer une journée internationale des femmes. Quelques années plus tard, des ouvrières de Saint-Pétersbourg font grève un 8 mars 1917, ce qui marque le début de la révolution russe.
C’est en 1977 que les Nations Unies choisissent d’officialiser cette journée internationale.
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Comment lutter pour les droits des femmes partout dans le monde ?
Concrètement, comment lutter pour les droits des femmes ? Chez CARE, ONG de solidarité internationale, c’est toute l’année que nous agissons pour soutenir les femmes dans une centaine de pays :
« Nous avons obtenu que le gouvernement équatorien s’engage et protège légalement les femmes en ratifiant deux conventions de l’OIT. Cela va aider les travailleuses domestiques, souvent victimes d’abus de la part de leur employeur : violences sexuelles, exploitation… » – Lenny Quiroz, travailleuse domestique en Équateur.
Partout dans le monde, CARE soutient les militantes féministes et les syndicats de travailleuses pour obtenir des gouvernements des lois plus protectrices pour les femmes. C’est aussi le cas en France qui vient d’adopter la convention 190 de l’OIT contre les violences au travail. Même si du chemin reste à faire !
« Même si je dois sacrifier mon repas pour te payer tes études, je le ferai » – Le père de Sumaiya, après avoir été sensibilisé par CARE contre les mariages précoces au Bangladesh.
Alors que sa famille voulait qu’elle reste dans son village pour la marier, Sumaiya a finalement pu poursuivre ses études. Dans le monde entier, CARE met en place des actions pour soutenir l’accès des filles et des femmes à l’éducation. Et ainsi, leur permettre de ne pas être mariées de force et devenir dépendantes de leur mari.
Grande mobilisation nationale le 8 mars. Marchez avec nous !
Le 8 mars, nous participerons à la marche organisée à Paris par le collectif Grève féministe. Nous serons une grande délégation CARE : nos équipes et vous, la communauté CARE ! Pour se retrouver plus facilement le jour J (même si nos k-way orange avec le logo devraient aider), suivez ce groupe whatsapp. On y donnera un point de rendez-vous. La lutte pour les droits des femmes continue ensemble !
Sources : (1) Observatoire des Inégalités, 2023 ; (2) ONU Femmes, 2023 ; (3) Unicef © M. Levin / OCHA
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