L’inaction de la France face aux violences basées sur le genre
Alors qu’Emmanuel Macron a proclamé la lutte contre les violences faites aux femmes, la « grande cause » de son second quinquennat, le bilan est toujours glaçant.
Chiffres clés
850
féminicides ont eu lieu sous les mandats d’E. Macron
220 000
femmes sont victimes des violences de leur conjoint ou ex-conjoint chaque année
250
viols ou tentatives de viol ont lieu chaque jour
Plus récemment, le gouvernement français s’est malheureusement illustré à l’échelle européenne en refusant d’inscrire la notion de consentement dans la définition du viol. Ce texte européen, influencé par la récente loi espagnole « Solo si es si » (« seul un oui est un oui »), pourrait pourtant mieux protéger les victimes de viol. Si la victime n’a pas consenti à l’acte sexuel, le crime de viol serait automatiquement caractérisé. Aujourd’hui, en France, le consentement est réglementé pour les mineurs mais pas entre adultes. Et seuls 0,6 % des plaintes pour viol aboutissent à une condamnation (1). Cette directive serait donc une vraie avancée pour combattre le fléau des violences sexuelles en France.
Et dans le monde ?
A l’heure du renouvellement de sa diplomatie féministe, qui reflète l’engagement de la France à défendre l’égalité femmes-hommes dans ses actions à l’étranger, la France a un devoir d’exemplarité. Elle doit être force de proposition à l’international pour mettre fin aux violences basées sur le genre.
"Nous devons offrir aux futures générations un monde sans violences sexuelles. Je crois qu’'un tel monde est possible. Et vous ?"
Tarana Burke, fondatrice du mouvement #MeToo
Dans le monde, une femme sur trois sera confrontée à des violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie. Au total, cela représente 736 millions de femmes et de filles (2).
Ces violences affectent tous les domaines de la vie d’une femme : sa santé, son éducation, son travail, sa vie quotidienne… Elles impactent les femmes et les filles dans toutes les étapes de leur vie et sont un facteur d’isolement.
Rejoignez-nous pour dire STOP aux violences faites aux femmes et aux filles !
CARE est convaincue que chaque personne devrait avoir le droit de vivre dans un monde sans violences. Partout, les femmes devraient pouvoir profiter de la vie sans avoir peur d’être agressées, harcelées ou violentées. Samedi 25 novembre, marchons pour faire entendre nos voix : nous ne voulons plus craindre de travailler, se déplacer, s’éduquer, ou tout simplement vivre !
Retrouvez toutes les informations pour rejoindre la marche de #NousToutes aux côtés de CARE sur Whatsapp.
Sources : (1) Insee, 2023 ; (2) ONU Femmes, 2023
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