Silaumua ne pouvait pas travailler, ni manger à sa faim
"Auparavant, si les enfants demandaient quelque chose, mon mari et moi nous regardions avec désespoir parce que nous ne pouvions rien faire."
Silaumua, mère et agricultrice soutenue par CARE aux Samoa
Pour de nombreuses mères comme Silaumua, il est impossible de s’occuper de ses enfants tout en ayant un travail. C’est d’autant plus difficile dans les communautés rurales de Samoa où il y a peu de travail et où il est difficile d’accéder aux villes. Comme Silaumua, ce sont donc 20% des Samoans et Samoanes qui vivent sous le seuil de la pauvreté nationale, soit presque 44 000 personnes (1).
Silaumua a deux jeunes enfants et elle doit aussi s’occuper de sa mère. Son mari Iakopo travaille, mais un seul revenu n’était pas suffisant pour permettre à toute la famille de manger à sa faim. C’est sans espoir que les enfants de Silaumua attendaient un cadeau pour leur anniversaire : avoir le ventre plein était déjà un luxe. Et s’ils pouvaient aller à l’école, c’était uniquement grâce au soutien financier de leur famille éloignée. Dépendre d’autrui pour répondre aux besoins de ses enfants est difficile. C’est pourquoi, dès que Silaumua a entendu parler d’un nouveau projet de plantation à côté de chez elle, elle s’est immédiatement portée volontaire !
Pouvoir travailler sans faire de compromis
Nourrir sa famille, permettre à ses enfants d’aller à l’école et même leur acheter des cadeaux pour qu’ils profitent de leur enfance : tout cela, Silaumua peut désormais le faire par elle-même. « Le projet se déroule dans notre village, et cette proximité nous permet de nous occuper aussi de nos familles », explique-t-elle. Ce projet, mené par CARE et une association locale, consiste à produire de l’huile de noix de coco vierge. C’est WIBDI (Women In Business Development Inc), une association locale soutenue par CARE qui développe les compétences agriculturales des femmes en région rurale, qui a formé Silaumua. Cette association promeut le commerce équitable et favorise l’insertion professionnelle des femmes.
À l’échelle mondiale, les femmes représentent 43% des agriculteurs (2). Mais elles doivent faire face à plus d’obstacles et discriminations que leurs collègues masculins, dans l’accès aux formations et aux ressources par exemple. CARE les soutient dans leur lutte contre ces discriminations sexistes et pour un meilleur accès à ces ressources. Ce sont autant de femmes qui, de par leur travail et les formations dont elles ont bénéficié, parviennent à sortir de l’extrême pauvreté.
Par leur travail et les formations dont elles ont bénéficié, les femmes soutenues par CARE sortent de l’extrême pauvreté.
"Nous pouvons maintenant produire trois barils d'huile de noix de coco par jour. Nous sommes heureuses des progrès réalisés."
Silaumua, mère et agricultrice soutenue par CARE aux Samoa
Les noix de coco que cultive Silaumua près de sa maison sont garanties biologiques, sans utilisation de produits chimiques. « Je saupoudre de la cendre autour des plantes pour les protéger des escargots. Ce sont des méthodes d’agroécologie que j’ai apprises depuis que j’ai rejoint le programme », explique Silaumua. Elle travaille avec quelques familles voisines. À 6 personnes employées, elles décortiquent 500 noix de coco par jour. Le lendemain, elles font cuire ces noix. Elles sont rapidement passés de 1 tonneau à 3 tonneaux d’huile de noix de coco produits quotidiennement. WIBDI vend ensuite cette huile localement et à l’étranger.
"J'espère que le programme se poursuivra car il profite aux familles."
Silaumua, mère et agricultrice soutenue par CARE aux Samoa
20 €
5 € après réduction fiscale
Avec un don de 20€/mois, vous permettez par exemple à 2 femmes d’être formées pour lancer une entreprise. Vous leur permettez de sortir de la pauvreté.
30 €
7.5 € après réduction fiscale
Avec un don de 30€/mois, vous fournissez par exemple des graines et les moyens pour créer un potager. C’est toute une famille qui peut manger à sa faim.
200 €
50 € après réduction fiscale
Vous nous permettez par exemple de financer une chèvre à 4 familles pour lancer leur petit élevage.
Au-delà d’avoir gagné sa propre indépendance économique, Silaumua souhaite aussi accompagner les habitants et habitantes de son village dans cette direction : « je leur vends mes produits et je les encourage à cultiver leurs propres légumes ».
Lire aussi : découvrez l’histoire de Barbara, qui a lancé sa propre entreprise agricole.
CARE soutient l'autonomisation économique des femmes dans le monde
Parce que toutes les femmes devraient pouvoir réaliser leurs ambitions, CARE soutient leur autonomisation dans 100 pays du monde :
- En les formant à l’entrepreneuriat et en leur permettant d’acquérir de nouvelles compétences autour de leurs métiers.
- En encourageant la solidarité locale grâce au développement de groupes : les Associations Villageoises d’Épargne et de Crédit (AVEC). Le principe ? Les membres mettent en commun leurs économies et se soutiennent pour lancer des activités génératrices de revenus. Les femmes peuvent alors créer leurs propres entreprises et avoir un revenu régulier pour subvenir aux besoins de leur famille.
- En soutenant la création et le développement de micro-entreprises/coopératives.
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