CARE apporte une aide vitale à la population marocaine
Les tremblements de terre ont laissé des milliers de personnes sans abri, sans moyen de subsistance et dans un état de vulnérabilité. « Les tremblements de terre sont une expérience terrifiante. Les gens doivent faire face non seulement aux dommages intenses causés aux infrastructures, aux blessures physiques, mais aussi à l’impact émotionnel et psychologique. Des centaines de milliers de personnes ont dormi dehors et beaucoup sont trop effrayées pour retourner à l’intérieur », expliquait Hlima Razkaoui, directrice de l’association CARE au Maroc, dans les premiers jours suivant les séismes.
Face aux besoins de la population, l’ONG CARE, en collaboration avec le gouvernement marocain et en consortium avec Médecins du Monde, a immédiatement apporté une aide humanitaire d’urgence avec l’appui des associations locales.
Chiffres clés des séismes au Maroc
300 000
personnes affectées et 5 500 personnes blessées
59 500
logements détruits
485
écoles détruites
La réponse humanitaire de CARE aux besoins vitaux
Dormir, manger, être protégé du froid. Après les séismes, comment répondre à ces trois besoins vitaux ? CARE a immédiatement apporté une aide humanitaire en distribuant des abris à 3 000 personnes, de la nourriture ainsi que des kits d’hygiène à 12 000 autres et des matelas et couvertures à 12 000 Marocains et Marocaines pour les aider à résister à l’hiver.
En complément, un soutien psychosocial est apporté à la population, pour les aider à surmonter le traumatisme des tremblements de terre. « Je suis tellement inquiète que je n’arrive pas à dormir » , témoignait Fatiha el Bahi, couturière de 36 ans et mère de trois enfants, quelques semaines après les séismes. 4 000 personnes ont bénéficié d’un soutien psychosocial à ce jour, ce qui les aide à mieux vivre au quotidien : « grâce à quelques séances, j’ai pu retrouver le moral. Je ne me rendais pas compte avant d’être sensibilisée du besoin d’aide psychosociale » , décrit une bénéficiaire de ce programme.
La réponse de CARE pour protéger les femmes et les filles
Être en sécurité. Voilà un autre des besoins primaires, tout particulièrement menacé pour les femmes et les filles en temps de crise. Nous sensibilisons la population sur les violences sexistes et sexuelles, pour réduire leur incidence. Des espaces sûrs ont été mis à disposition des femmes afin qu’elles puissent y échanger et mener à bien une activité génératrice de revenus. Pour lutter contre la précarité menstruelle, causée par la perte de leurs biens, nous distribuerons des protections hygiéniques aux femmes et aux filles.
CARE aide aussi les populations à retrouver leurs activités quotidiennes. « Reprendre mon activité est une thérapie, surtout dans ce contexte où l’on a tout perdu » , décrit Nour, qui se rend régulièrement dans ces espaces entre femmes. Et pour les enfants, nous soutenons le retour dans les écoles qui ont été massivement impactées par les séismes. Nous organisons des sessions de rattrapage, pour limiter le risque de décrochage scolaire et tout particulièrement celui des filles, plus à risque d’être retirées de l’école.
Après des catastrophes naturelles de cette ampleur, la reconstruction prend du temps. CARE reste mobilisée auprès de la population.
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- 30 octobre 2023
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