Parce que leurs conséquences sont dramatiques, disons stop aux violences faites aux femmes
Les violences physiques, psychologiques, ou encore sexuelles ont des impacts tragiques sur la vie des femmes qui les subissent. Elles compromettent leur accès à l’éducation et à la scolarité, leur avenir professionnel, leur santé physique et mentale, leur estime d’elle… Pour certaines, ces violences sont même fatales. En France, on comptabilise 122 féminicides depuis le début de l’année 2024.
Ce fléau doit cesser. Plus aucune femme ne doit être harcelée, menacée, violentée, abusée, ou ne doit vivre dans la peur. Face à l’ampleur de ce problème, nos équipes se mobilisent dans plus de 100 pays pour apporter des solutions.
Lutter contre les discriminations sexistes dès l’enfance
Dans le monde, 122 millions de filles en âge d’être scolarisées ne vont pas à l’école (1). Priver un enfant de son droit à l’éducation a de graves conséquences : risques d’être piégé dans un cycle de pauvreté et de violences, de devenir victime de travail d’enfants, ou d’un mariage forcé. Pour les filles, les pratiques sexistes et les traditions s’ajoutent, les destinant à un avenir loin de l’école et de la liberté.
L'action de CARE
C’est pourquoi les équipes de CARE agissent partout dans le monde pour faire du droit à l’éducation une réalité et mènent des projets pour lutter contre les mariages forcés. Comment ?
- En sensibilisant les familles et les communautés locales à l’importance de la scolarisation et à l’égalité filles-garçons.
- En réhabilitant des écoles (construction de salles de classes, de toilettes dans les écoles), en distribuant du matériel scolaire, ou encore en formant des professeurs.
- En soutenant les familles les plus précaires pour les aider à envoyer leurs enfants, filles et garçons, à l’école.
Encourager l’indépendance économique et la liberté des femmes
Trop de femmes n’ont pas la chance de choisir leur destin. Dans des sociétés où les discriminations et les préjugés sont très ancrés, leur rôle au sein des communautés ou des familles est souvent assigné aux tâches domestiques, ou encore aux travaux agricoles.
Pour celles qui ne sont pas allées à l’école, des actions simples comme lire, écrire, ou encore voter peuvent être impossibles. Elles dépendent alors entièrement de leur mari ou de leur famille. Et parce que les discriminations sont partout, elles n’ont pas accès aux mêmes opportunités économiques que les hommes (entreprenariat, formations, prêts bancaires).
L'action de CARE
Face à l’ampleur de ces discriminations, nos équipes agissent pour aider les femmes à devenir indépendantes grâce à plusieurs actions :
- Soutenir l’entreprenariat féminin et encourager la solidarité. Grâce à des mécanismes comme les associations villageoises d’épargne et de crédit, qui permettent à des femmes de mettre leurs économies en commun pour créer leurs petites entreprises, ou encore au soutien à des formations professionnelles.
- Encourager l’apprentissage à tout âge. Dans plusieurs pays, nos équipes soutiennent l’alphabétisation des femmes et leur permettent d’apprendre à lire, écrire ou compter. Un pas primordial vers l’autonomie et la liberté de choix. Les femmes victimes de violences ont plus de clés pour les dénoncer, ou prendre confiance en leurs capacités à s’émanciper.
Sensibiliser les hommes et les femmes à leurs droits et soutenir les victimes
Pour trop de femmes victimes de violences, la honte et la culpabilité sont les premiers freins à la dénonciation de ce qu’elles subissent. La méconnaissance de leurs droits et la banalisation des agressions ou des discriminations sont de véritables prisons. Les préjugés autour de la masculinité et de ce qu’est être un homme participent aussi à ce cercle vicieux de violences.
L'action de CARE
- Sensibiliser les hommes à l’égalité : nos équipes organisent des cercles de parole pour sensibiliser les hommes à la masculinité positive et à la lutte contre les discriminations et les violences.
- Apporter une aide aux femmes et soutenir les victimes : pour que les femmes prennent confiance en leurs capacités, nous les sensibilisons à leurs droits, et accompagnons les victimes de violences afin qu’elles entament des démarches juridiques.
- En situation de crises humanitaires, nous créons des lieux sûrs, notamment dans les camps de déplacés, où les femmes peuvent se rendre et se retrouver en toute sécurité.
Rejoignez la communauté CARE !
Le 23 novembre, CARE se joignait à la mobilisation nationale pour dire STOP aux violences faites aux femmes !
Le samedi 23 novembre, des manifestations contre les violences sexistes et sexuelles ont eu lieu partout en France. Nos équipes étaient présentes à Paris pour exiger que des mesures concrètes soient adoptées pour y mettre fin. Des milliers de personnes se sont mobilisées pour dire stop au harcèlement, aux agressions et aux violences. Parce que toutes les femmes devraient pouvoir se sentir en sécurité dans la rue, sur leur lieu de travail, ou chez elles.
Continuons la lutte pour mettre fin aux violences et pour que les droits des femmes soient respectés !
L'action de CARE pour les droits des femmes
Aucun pays n’a atteint l’égalité femmes-hommes à travers le monde. Grâce à plus de 75 ans d’expertise, l’ONG CARE lutte pour les droits des femmes et des filles dans plus de 100 pays en :
- Soutenant l’accès à l’éducation et à l’entreprenariat féminin pour aider les femmes et filles à construire leur avenir, à devenir indépendantes, et à sortir de la pauvreté.
- Sensibilisant les femmes à leurs droits et en les encourageant à devenir des leadeuses au sein de leur communauté. Nous sensibilisons aussi les hommes afin qu’ils deviennent des alliés dans ce combat pour l’égalité. Afin de faire évoluer les lois, nous mobilisons également les États et leur demandons de s’engager pour mettre fin aux discriminations sexistes.
- Soutenant les femmes impactées par les crises humanitaires et les guerres (distribution de biens de première nécessité, lutte contre les violences, notamment sexuelles…)
- Permettant aux femmes d’avoir accès aux soins de santé dans les régions les plus reculées, notamment aux soins de santé maternelle, mais aussi à l’eau ou encore à l’hygiène.
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- 19 décembre 2024
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