La Zambie, ça vous parle ? Non ? C’est la crise dont les médias ont le moins parlé dans le monde en 2021. Pourtant 1,2 million de personnes ont besoin d’une aide d’urgence face à la crise alimentaire et climatique. L’association CARE y est présente et agit au quotidien. Toute une communauté en témoigne ici.
Un impact concret : des familles cultivent leurs propres légumes
Des sécheresses à répétition. Ou alors des inondations dévastatrices. Ce sont les effets du changement climatique. Et dans tous les cas, la faim qui frappe et fait souffrir un million de personnes. C’est la terrible situation en Zambie. Celle dont personne ne parle.
Il est pourtant possible de lutter contre la malnutrition et d’éviter des morts ou les séquelles physiques et mentales irréversibles chez les personnes qui survivent. En Zambie, les équipes de CARE soutiennent les populations depuis plus de 30 ans.
Pour un impact durable, nous soutenons des écoles d’agriculture afin de diffuser des méthodes d’agroécologie, résistantes aux chocs climatiques et préservant les ressources naturelles. Nous soutenons aussi les familles au niveau individuel en les aidant à créer des potagers ou à faire du petit élevage afin de garantir leur nourriture. L’un de nos récents projets a ainsi aidé 345 000 personnes.
“J’ai pu augmenter la production de mon potager grâce aux conseils de CARE. Ma famille a désormais un régime varié. Mes trois petits enfants qui vivent avec moi étaient avant en sous poids. Maintenant, ils grandissent mieux et sont suivis par le personnel de santé formé par CARE ”, explique Mary, 68 ans.
“On a reçu 3 chèvres de CARE qui ont maintenant fait 2 petits. Et on a réussi à faire pousser plusieurs légumes pour une alimentation plus variée ”, témoigne Jane, 28 ans.
Contre la faim, une nouvelle solidarité entre femmes et hommes
Comme dans toutes nos actions, nous soutenons l’égalité femmes-hommes. Pourquoi ? Quel est le lien avec la lutte contre la faim ?
Les femmes ont un rôle clef au sein des familles. L’amélioration de leur statut social et économique au sein de leur famille et communauté a donc un impact direct sur la sécurité alimentaire, en particulier sur des enfants. Par exemple, quand les femmes ont le pouvoir de gérer le revenu de leur famille, elles en dépensent une plus grande partie que les hommes pour la nourriture, la santé et l’éducation des enfants.
Or aujourd’hui partout dans le monde, les femmes subissent des discriminations. Outre le fait qu’elles ne soient pas écoutées, elles sont moins éduquées, gagnent moins et doivent cumuler travail et tâches domestiques. Ce manque d’information, d’argent et cette surcharge de travail est un véritable facteur à risque pour la sous-nutrition, et notamment infantile.
“Ce projet a changé notre vision et les relations entre ma femme et moi. Maintenant nous prenons en commun les décisions concernant notre famille. Et je participe à égalité aux tâches ménagères. La santé de nos enfants s’est améliorée. Leur poids est maintenant normal, ils sont moins malades. Et ils travaillent mieux à l’école ”, raconte Stephen, 48 ans.
La preuve que l’union fait la force ! Vous aussi vous pouvez agir ! Soutenez les actions de CARE !