Dans la région du Nord Cameroun, la pandémie de Covid-19 a des impacts considérables pour les plus vulnérables. En plus des conséquences économiques, les populations sont confrontées à un manque d’accès à l’eau, nécessaire pour pouvoir respecter les gestes barrières et lutter contre le virus. Les équipes de CARE se mobilisent pour les soutenir.
Contexte
L’Extrême Nord du Cameroun : des vulnérabilités économiques exacerbées par la COVID-19
L’Extrême Nord du Cameroun est la région la plus pauvre du pays. Les mesures de confinement et les restrictions de mouvements adoptées pour freiner la propagation de la pandémie ont eu un impact considérable pour des milliers de familles qui se retrouvent aujourd’hui sans source de revenus, et dans une situation de précarité extrême.
Un faible accès à l’eau et aux services de base
La pandémie de COVID-19 a mis en évidence la fragilité des infrastructures et des services de base dans la région (accès à l’eau et à de bonnes conditions d’hygiène), pourtant nécessaires pour éviter la propagation du virus. Cela représente une véritable menace pour la région sur le plan sanitaire.
Objectif
Contribuer à l’accès aux services de base en matière d’eau et à des opportunités économiques pour les femmes et les jeunes touchés par la pandémie de la COVID-19
Activités
- Lutter contre la propagation de la Covid-19 : diffusion de messages radios de prévention, sensibilisation aux bonnes pratiques d’hygiène et autres thématiques de vie (environnement, planification familiale, etc.)
- Améliorer l’accès aux infrastructures de base : réhabilitation de 15 forages d’eau et appui à 3 micro-assurances pour maintenir les forages en état, organisation de formations pour 15 comités de gestion de points d’eau sur leurs rôles et leurs responsabilités, formation de 15 personnels municipaux sur la réhabilitation des forages.
- Améliorer l’accès à des opportunités économiques pour les femmes et les jeunes : état des lieux sur les opportunités économiques dans les départements ciblés, identification des activités économiques prioritaires, soutien à 30 associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC), dotation d’équipements pour 7 micro-projets selon leurs besoins, formation de 32 personnels de municipalité et relais communautaires pour accompagner les groupes de femmes et de jeunes dans le développement de leurs activités économiques.