Au Cameroun, les femmes et les enfants sont particulièrement vulnérables aux violences. CARE agit pour lutter contre ce fléau et soutenir les victimes.

Contexte

Un conflit qui brise la vie de millions de personnes

Depuis 2016, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun connaissent un conflit qui oppose l’armée et différents groupes séparatistes. Cette crise majeure affecte près de 2,3 millions de personnes. L’insécurité et la violence croissante contre les civils ont provoqué le déplacement d’environ 679 000 personnes et une augmentation des besoins humanitaires.

Fiche projet

Début : 17/06/2019

Fin : 15/08/2020

Bénéficiaires :

Plan International, LUKMEF

Nord-Ouestdu Cameroun

Budget : 850000€ dont 294 684€ pour CARE €

Financé par : Union Européenne – DG ECHO

Les femmes et les enfants, particulièrement vulnérables aux violences en temps de crise

En période de conflit, en plus de subir les conséquences directes des guerres (destruction des villes et infrastructures, pénuries alimentaires...), les femmes et les enfants sont exposés aux risques de violences sexistes et sexuelles et à l’exploitation. Le viol est l’une des exactions majeures auxquelles les femmes et les enfants sont confrontés. 

Objectif

Réduire le risque de violence sexiste et améliorer l'accès aux services de protection pour les populations exposées et les victimes dans la région du Nord-Ouest du Cameroun. 

Activités

  • Soutenir les victimes : organisation d’activités de soutien psycho-social pour les victimes de violences et support ergo-thérapeutique via des activités de groupe pour les femmes et les enfants les plus exposés au risque d'exploitation.
  • Sensibiliser les populations : sensibilisation aux violences, aux services de planification familiale, à la prévention du VIH et des maladies sexuellement transmissibles via des spots radio, la distribution de préservatifs et de kits menstruels.
  • Renforcer les systèmes communautaires de protection de l’enfance : renforcer les capacités des partenaires, des dirigeants locaux et des autres acteurs humanitaires sur les principes humanitaires et la prévention des abus et de l'exploitation sexuels.
  • Renforcer les capacités des prestataires de soins de santé, des gestionnaires de cas et des autorités administratives en matière de prise en charge des violences basées sur le genre.