En Équateur, la violence touche plus de la moitié des femmes, y compris les jeunes filles. Ce projet qui concerne 5 provinces au nord-est du pays a pour vocation de lutter contre les violences faites aux femmes, en développant notamment les compétences des organisations de défense des droits humains.
Contexte :
En Équateur, les violences envers les femmes touchent essentiellement les femmes autochtones (67,8%), de descendance africaine (66,7%) et métisses (59,1%), quels que soient leur niveau d’éducation et leur situation économique. 6 femmes sur 10 souffrent de divers types de violences physique, psychologique, sexuelle ou patrimoniale. 61,4% de ces femmes vivent en zone urbaine et 58,7% en zones rurales.
Ce projet qui concerne 5 provinces au nord-est du pays a pour vocation de lutter contre les violences faites aux femmes, en développant notamment les compétences des organisations de la société civile de défense des droits humains.
Objectifs :
- Contribuer à l’exercice des droits des femmes dans leur diversité, à l’égalité des genres et à la prévention de la violence.
- Mettre en œuvre des mécanismes de participation, de contrôle social et de renforcement des institutions, aux niveaux local et national, afin d’assurer les droits des femmes et des filles dans leur diversité.
Activités :
- Formation des femmes leaders des organisations de la société civile, en partenariat avec le milieu universitaire sur les droits, la défense et les mécanismes de contrôle social pour les droits des femmes.
- Construction et mise en œuvre d’un plan de plaidoyer aux niveaux local et national.
- Formulation et présentation de règlements en faveur de la protection des droits des femmes et de la prévention de la violence de genre.
- Élaboration de 3 plans de prévention pour générer des espaces sans violences.
- Mise en œuvre d'un système de surveillance et de contrôle social par les membres des organisations de la société civile afin d'assurer l'application des normes internationales relatives aux droits des femmes.
- Participation à la réalisation de recherches et de rapports.
Bénéficiaires indirects : 56 000 femmes et hommes de diverses populations vulnérables.