En Haïti, CARE agit pour renforcer la sécurité alimentaire et l’autonomie financière des populations et leur permettre de répondre à leurs besoins nutritionnels. 

Contexte

Une situation économique précaire

Le département de la Grand’Anse est une des régions les plus pauvres d’Haïti : 79,6% des habitants et habitantes vivent sous le seuil de pauvreté. Les prix des denrées alimentaires y sont les plus élevés du pays et les habitants luttent chaque jour pour assurer leurs moyens de subsistance.

Fiche projet

Début : 01/11/2018

Fin : 30/10/2021

Bénéficiaires :

Bénéficiaires directs : 10 000 femmes vulnérables et leursfamilles ainsi que 2 500 agriculteurs et agricultrices.Bénéficiaires indirects : 116 000 personnes à long terme.

République d’Haïti, Département de la Grand’Anse,Communes de Beaumont, Roseaux et Jérémie

Partenaires locaux :

ActionAid Haïti, KonbitpeyizanGrandans (KPGA)

Budget : 4 300 000 € €

Financé par : Union européenne, Stop Hunger

Des populations lourdement impactées par le changement climatique

Cette situation économique est aggravée par le contexte climatique. Située sur la trajectoire des ouragans, la Grand’Anse est également exposée aux risques de sécheresse, d’inondation, de glissement de terrain et de tremblement de terre. En 2016, l’ouragan Matthew a fortement impacté les populations, non préparées à ces catastrophes : pertes des récoltes et des sources de revenus, malnutrition…

Les femmes sont les plus vulnérables face aux crises alimentaires et écologiques

Les chocs climatiques impactent durement les femmes. Les inégalités dont elles sont victimes au quotidien sont accentuées en cas de catastrophes naturelles : dépendance économique, manque d’accès à l’information, inégalités sur l’accès aux biens de première nécessité, etc. 

Objectif

Améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations affectées par le passage de l'ouragan Matthew dans les communes de Jérémie, Beaumont et Roseaux.  

Activités

  • Améliorer la productivité agricole grâce à la mise en valeur de l’agroécologie (formation et sensibilisation des agriculteurs et agricultrices).
  • Diversifier les sources de revenus grâce à l’épargne solidaire.
  • Sensibiliser les familles à l’égalité des genres (formation et accompagnement des femmes vers la création d’associations villageoises d’épargne et de crédit et le développement d’activités génératrices de revenus). 
  • Mettre en place des systèmes de prévention et de prise en charge de la malnutrition (promotion de bonnes pratiques et accompagnement des structures de santé).
  • Renforcer les capacités des communautés et des autorités locales (accompagnement et transmission de compétences).